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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


doivent faire à notre image. Quiconque offre ce Gâliânbâr, le prépare, en mange lui-même (le Myazda), ou en donne à manger, a le même mérite que si, en ce monde des corps, avec piété parfaite, pour le salut de son âme, il donnait tout le cours de l’année du pain chaud et du bon vin, en don de charité à des justes ; par piété parfaite, pour le salut de son âme, qui est la chose la plus excellente parmi les hommes. Comme dit ce passage du Hâdhôkht : « vîspa tarshuca : que si, dans ce monde des corps, avec piété parfaite, pour le salut de son âme, il avait donné à des justes tous grains et toutes liqueurs, toutes choses de grandeur, débouté, de beauté » ’. Celui qui n’offre pas ce Gâhânbâr, ne le prépare pas, n’en mange pas lui-même le Myazda, ou n’en donne pas à manger, « âhuirîm tkaêshem : on le déclare exclu de la loi d’Ahura parmi les Mazdéens »- ; c’est-à-dire qu’on ne lui accorde droit d’ester en justice ni comme demandeur, ni comme défendeur^ Et pour chaque jour, de ce Gâhânbâr à l’autre, il contracte un péché de 180 stîrs.

avaêzô dim*. « El l’homme sans tache le chassera à grands cris et en battant des mains ; l’homme sans tache le mettra au nombre des coupables de crime capital. Ainsi fera le Ratupour le disciple et le disciple pour le Ratu° ».

Celui qui laisse passer toute une année sans célébrer les Gàhânbàrs, le nom de son péché est Tanvalgân sur Margarzân. Que cet Afrtn vienne avec cent fois, mille fois, dix mille fois les biens qui sont dans la largeur de la terre, la longueur des rivières, la hauteur du soleiP ! Qu’il vienne à l’âme des libéraux et des justes, avec le secours, la force victorieuse du Maître Céleste, le haut, le grand Gâhdu Gâhânbâr ! [Mettre ici le nom dit Gdhànhâr que Ton célèbre.) 1. Afrmgnu, 12 a.

2. Afr’mgân, 12 h.

3. Traduction conjcelurale. Texte : ku pa pesmâlî avar ne kônad pn pasmâl’i liam ddistânl ncdehad.

4. Afiingân, 13.

5. Suitea parsi : frâjcc kharôçed kugàm aj pas koned andd gahnhav iâir ce kum kôned (éd. B. — ms. ga/wnbdr kukdr cimaikûnat) : ce qui semble une paraphrase du texte zend.

6. Voir page, 188, note 3.