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ZEND-AVESTA : SPÉCIMENS PARSIS. — PATET DE L'IRAN


de tous les péchés de ce genre, de pensée, de parolt ; ou d’action, relatifs au corps ou à l’âme, aux ôtres de ce monde ou do l’autre monde ; je reviens, je me repens, je fais pénitonce.

13. De tous les péchés que j’ai commis, Farmdn’, At/erefi, Avâris/ii, Ardiish, K/iôr, Ddzd, Yâl, et T’a/u/’/"*//- jusqu’à Murgarzdn ; des péchés les plus légers comme celui de trois Sros/tcurandm-, des péchés les plus graves, comme e Tand fur 3Iarf/ar :dn ; péchés de pensée, do parole et d’action, etc. 14. De tous les péchés civils et moraux, Gèdi/ôzjad^ el Bûdyi’)zjad Gpdyôvarsht et Bûdyiknrsht-’ , Mdgh et Fdfjh^ ^ Astarish el Astai’iuvdn’ ^ Sros/iahe", Ardn jashnih gavishnih’^ ; paroles de sorcellerie, prestiges lerrilianfs’

  • ; tuer cl blesser par son désir " ;

. Farmân, littéralement « ordre » ; défini andnrz û-vaçiat shikasian, manquer aux recommandations d’un testament. Ce péclié est d’un ordre dilTérenl des sept suivants, qui ont rapport au. coups et blessures. Ces sept péchés sont énumérés et définis Vd. IV, notes 14, 16, 17, 18, 19. Le margarzàn est te péché capital. 2. Voir vol. Il, p. XVII, n. 1.

3. (lêdtjozjad : «> quand on refuse de nourrir un pauvre, ou qu’on laisse afTamé le bétail ■> (Tir Andaz). La forme pehlvie est kiilijô-zat cité dans le Farhang (p. 33), mallieureusemenl sans définition intelligible. — Cf. West, Dlnkart, VIII. 19, 1, texte et notes.

4. Bôdyôzjad iseXon Tir Andàz, le péché de vendre l’animal d’autrui, d’extorquer le bien d’autrui ; cola osl iIduIoux, car le Yasna pelilvi XIX, 1 h applique le mot bôlôk-zêt « au brutal qui décliire l’animal » {Farhang, p. 32). 5. Défini par Tir Andàz : l’accomplissement des péchés Gêdyôzjad et Bôdyôzjad. (i. Mâgh, l'hypocrisie l^^>U*) — Fàgh, l’intimidation («jClT »jiJl„y Ij — TV 7. Astarish, » mal-l’aire " i^ij" ^sj^^) ’■ probablement l’abstrait de à-star, d’où âsctrayciti (Vd. V, n. 7j. — Astarlucàn, « être malfaiteur » (^jli jISâU ?") : serait-ce ’âstarathwana ’ ?

8. i^jj^ traduit « désobéissance » comme un néj^atif de Sraosiia. 9. Avnn jashni/i javishnih ; traduit « faire le mal et dire le mal ». — jashiiJh semble l’abstrait dejastan, tomber dans le péché. 10. sahm nim/h/ishnih<i, litt. « montrer terreur ». 11. khvdhishnih mdri û-rrsh, traduit : az khvdhishi khùd kasê râ khiràb kardan u-zakhm 7iiinùdan. — Suivent une série de termes de sens plus que douteux : ^jf A’j^ y^}j^ ^— 0^ ’*^3’ «l-j’jJ jl j :«-ij Z^c y Ai_JLJ 43 ,_^’^ ^)j, yJ.j^i- ^'

dàz traduit sj-^yj J jé" détruire une famille cl une race honnête » ; nishiista nôii nishasla, qui est évidemment une formule zende transcrite, est rendu : « les péchés expiés ou non expiés ».