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ZEND-AVESTA : SPÉCIMENS PARSIS. — PATET DE L'IRAN


bouche’ ; si j’ai mis sur le feu du bois de moins d’un an el encore humide- ; si j’ai mis sur le feu du bois cl du parfum qui n’ont pas subi un triple examen ; si je n’ai pas fait de libéralités aux Feux sacrés ol aux feux communs ; si j’ai maltraité celui qui a la garde du feu, si je ne l’ai pas traité avec bonté el égard ; si j’ai imposé au feu domestique un travail démesuré’ ; de sorte que j’ai fait mal et déplaisir tant à des êtres bons qu’à Ardibahislit l’Amshâspand.

0. De tous les péchés que j’ai pu commettre, quant au ciel, à l’égard de Sliahrêvar l’Amshâspand, quant à la terre, à l’égard du métal et de toutes les espèces de métaux ’ ; si je n’ai pas tenu le métal pur et poli ; si je l’ai mis dans un endroit humide, de sorte qu’il s’est rouillé ; si je ne l’ai pas employé pour protéger les gens de bien’ ; si je n’ai pas lavé selon les lois de la religion le métal sur lequel a mangé une femme qui a ses règles ; si j’ai donné à des pécheurs de l’or, de l’argent, du cuivre, do l’airain, du fer, de l’étain ou du laiton avec lequel ils ont fait le mal ou ont fait grand profit, ce qui m’a constitué en étal de péché, de sorte que j’ai fait mal el déplaisir tant à des êtres bons qu’à Shahrèvar l’Amshâspand ; etc.

1 0. De tous les péchés que j’ai pu commettre, quant au ciel, à l’égard de Spandàrmad l’Amshâspand, quant à la terre, à l’égard de la terre et de toutes les espèces de terres ; si je n’ai point tenu la terre pure et bien cultivée ; si je n’ai point détruit les terriers des Kharfastars’ ; si j’ai rendu inculte une terre fertile, si je n’ai point rendu fertile une terre inculte* ; si j’ai marché sur terre un pied déchaussé ; si j’ai enfoui de la matière morte 1. Iicidi dahân bar dtash daflam (daftam = : damîdam). 2. Yasna, p. 390, noie 29.

’S. Si je lai fait trop longtemps travailler avant de le reporter au dâitj’ô-gâtu (Vd. VIll. 81-%).

4. Shahrèvar est r.msh ;spand des métaux,

5. Devoir du roi et du tjuerrier roprésontanl Khshathra v.iir}M. 6. Spandàrmad est le Génie de la terre et elle est aussi le représentant de ta femme.

7. Vd. III, 10 et 22.

8. Vd. lit, 4.

9. ijak piii bê-môza. C’est le péché désigné sous le nom êv-titôk duvdrishnîh (.rdà Vir ;f, XXV, V) : é-môk ma-rav, « ne va pas avec un seul soulier », dit le .Minùkhard,