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CHAPITRE I
L’AVESTA MODERNE ET L’AVESTA SASSANIDE.

I. L’Avesta moderne est le débris de l’Avesta sassanide. — Analyse de l’Avesta sassanide dans le Dînkart. — Fragments inédits. — Les vingt et un Nasks sassanides.

II. Ce qui reste des sept Nasks gathiques (le Stôt Yasht en entier ; — 3 Fargards du Bak ; — 1 Fargard de Varshtmànsar ; — 5 chapitres du Hùdhôkht ; — fragments du Sùtkar et du Spand ; — rien du Vashtag).

III. Ce qui reste des sept Nasks du Dât ou Nasks légaux (fragments du Nikâtûm, du Ganbà-sar-nijat, du Sakâtûm ; — un Fargard du Hûspàram (le Nirangistân ; — le Vendidad en entier ; — fragments de Citradàt ; — la plus grande partie du Bakàn Yasht).

IV. Ce qui reste des sept Nasks du Hadha-mâthra (quelques fragments du Dâmdât, du Rat-dât-îtag, peut-être du Barish, du Pâjag, du Kashkîsrav ; — 2 Fargards du Vîshtâsp-sâst).

V. Concordance générale de l’Avesta sassanide et de l’Avesta moderne. — Nous possédons ce que l’on considérait sous les Sassanides comme la partie la plus importante de l’Avesta. — Une partie de l’Avesta sassanide, perdue en apparence, se retrouve quant au fond dans la littérature pehlvie.

I

L’Avesta, tel que nous le possédons, n’est que le débris d’une littérature beaucoup plus vaste, divisée en vingt et un livres ou Nasks, que l’on possédait au temps des Sassanides.

L’Avesta sassanide lui-même, suivant la tradition parsie, n’était que le débris d’une collection antérieure, détruite en grande partie par Alexandre.