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C’est à M. Tahmuras que je dois communication des 124 fragments publiés sous le titre de Fragments Tahmuras. Je dois à M. West communication des variantes du Nîrangistân prises sur les deux manuscrits les plus anciens connus.

Dans la préparation des Index j’ai été grandement assisté par mon élève et ami, M. Blochet.

Le lecteur ayant à présent en main l’ensemble des textes connus de l’Avesta, j’ai cru qu’il me serait permis d’exposer les conclusions historiques auxquelles m’a conduit l’analyse de ces textes considérés dans la forme et dans le fond, c’est-à-dire d’esquisser dans ses grandes lignes, telle que je la conçois, l’histoire de la littérature zoroastrienne et de la doctrine dont elle est l’expression. Je n’ai point la prétention d’avoir résolu ni même d’avoir reconnu toutes les questions que cette analyse soulève : sur plus d’un point très important j’ai dû me contenter de simples hypothèses : j’ai essayé du moins de distinguer aussi nettement que possible mes certitudes, mes doutes et mes ignorances.