Page:Annales du Musée Guimet, tome 22.djvu/86

Cette page n’a pas encore été corrigée
40
ANNALES DU MUSÉE GUIMET


le col", et ils abandonneront son corps aux plus voraces des carnivores créés par le Bon Esprit, les vautours ^%

21 (71). eu disant ces mots :

Cet homme se repent^ de tout ce qu’il a pensé de mal, dit de mal, fait de mal.

Et s’il a commis d’autres actions mauvaises, elles sont expiées par son repentir : s’il n’a point commis d’autres actions mauvaises, son repentir vaut pour toujours et à tout jamais^^

22 (*2). Créateur du monde des corps, saint !

truction isolée » : il s’agit de l’enceiule, du pjiirlilaôza qu’on a élevé pour l’enfermer (§ 18 ;.

34. pàslô-frathanliein Le karaeredbcui vînàthajcn, traduit : pâst pahnâi olà kamàr and (lire bardl) hasinnd « ils tireront la tête sur la largeur de la peau » et glosé : a’igliash roishà havà pashûnand v c’est-à-dire ils lui trancheront la tète » : la « largeur de la peau » désigne sans doute le cou. Peut-être faut-il entendre : « on lui tirera la tête avec largeur de la peau », c’est-à-dire qu’on récorchera vif avant de le décapiter : écorcher vif était un des supplices à la mode dans la Perse ancienne, acheménideet sassanide (cm> écorcbé vif, puis jeté aux chiens (Tuéodoret, Contra liaeret , I : ty ;v Ihp- !y.r ;v T-.y.wpâv). C’est dans ce sens que le Rivd/at Fraser entend le passage parallèle Farg. IX, 49, note 54.

— Cf. Vd. XVIII, 10 ; Arda Virdf, XI, 2 ; et les Rioàijat cités Farg. VII, 27, note 31 et IX, 50, note 55.

35. kalirliàsàin, ^J^. Les vautours appartiennent à la création d’Ormazd à cause des services qu’ils rendent comme nature s scauengers : cf. Vd. VI, 45 et Yt. XIV, 33. 36. Le pelilvi met ces paroles dans la bouche du condamné et traduit ; «je me repens, c’est-à-dire je fais le Patet, des mauvaises pensées, paroles, actions, dont je me suis rendu coupable en portant seul {bnj-d màînam, atgh pun patct yahviinam. min harvisp dàshiiiat dlish hûhht dùshvarsht zh/am min l’vah-bar’tli o bûn bût yahoipuiii’nidl ; cf. Vd. IX, 49). Cette construclion ne pourrait se justifier que si paili-iiililinàiti élait neutre ou impersonnel ; mais àmillinùili « il pense, il se dit» [inined, cintaijati, AoG., 53) montre que pni(i-niilliiiàili a pour sujet une personne et non une chose : lesujet est sans douteavâo « cet homme », lùm étant régime « ceci » ou peut être adverbe « ici » : le pehivi rend avào lùm, madam dund daiiiU ; « sur celte terre » ; cf. Vd. IX, 49, et II, 8, note 9.

37 « Sôshyans dit : cela n’a lieu que si l’autre péché n’était pas un péché manjarzdn (digne de mort). Kùshtan Bùjit dit : il a expié par son repentir, et ses autres péchés sont tous compris dans son Patet. »

38. Le Palet sauve l’àme de l’enfer : « Quand un liommo a fait le l’atel, ei’il-il commis nombre de péchés, il ne va pas dans l’enfer. On le punit à la tête du Pont Cinvat, puis on lui donne sa place » (au Paradis ; Saddar, XLV) : cf. Farg. V, 2(5.