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ZE.ND-AVESTA : VENDIDAI). — FARGARD 3 39

el le gros bélail, et le feu d’Ahura Mazda, les faisceaux consacrés de Baresman, el le fidèle-’.

16 (55). Créateur du monde des corps, saint !

A quelle distance du feu ? A quelle distance de l’eau ? A quelle distance des faisceaux consacrés de Baresman ? A quelle distance du fidèle ? 17 (57). Ahura Mazda répondit :

A trente pas du feu ; à trente pas de l’eau ; à trente pas des faisceaux consacrés de Baresman ; à trente pas du fidèle -^ 18 (58). En ce lieu les Mazdéens élèveront une enceinte ; el là les Mazdéens installeront cet homme avec des aliments, l’installeront avec des vêtements, des plus grossiers et des plus misérables -’ 19 (63). Il se nourrira de ces aliments, il se vêtira de ses vêtements jusqu’à ce qu’il arrive à l’âge de hana, de zaurura ou de pairishtakhshudra’ ".

20 (Ci). Et quand il sera arrivé à l’âge de hana, de zaurura ou de pairishta-khshudra ^’, les Mazdéens enverront un homme fort, énergique el adroit’-, dans sa retraite surles hauteurs", lui trancher la tète par 27. De façon à éviter tout contact avec des êtres purs : cf. Farg. V, 40. 28. Le pas (g’âma) vaut trois pieds (padlia : Vd. IX, 8) : à quatre-vingt-dix pieds des objets sacrés et des fidèles.

29. darezishtôtemaèshvaca nyuruzdôteinacslivaca : le premier terme, d’origine obscure (variantes draèzishto-draèjisLtô), est glosé nilùin, inférieur ; le second terme est glosé kamist « aussi peu que possible » (des haillons). 30. hana, l’homme de 50 ans ; zaurura, l’homme de 60 ans ; paii’islita-l.lisluidra, l’homme de 70 ans (Comm. et Zund-Paklavi Glossanj, p. 5]. hana est la base du latin sen-ex ; zaurura, *zar-ura est parent du grec •{ip-wi ; pairishla-Khshudra est traduit pdtlrdn-shùsr « dont le sperme est épuisé ».

31. Au moment où il sera près de mourir, h’évak-har, étant mnrgarzdn (noie 27), aurait dû être mis à mort aussitôt qu’il s’est mis en état de margavzàn : la pratique a atténué la rigueur de la théorie, dont elle a reporté l’application au moment où le coupable va payer à la nature la dette qu’il devait di’jà à la religion offensée. 32. aojishtem, ôjômandtûm ; tàcishlem, lakiklàin ; vai’dhyôlcinem, bani pâktûm, farkakktîun pun zak knrash (lire d’après le passage parallèle, Vlll, 10 : farhfikhlaktûm pun zak kàr, « le mieux dressé dans celte opération » ; la glose est plus fidèle que la traduction, car vaêdhyô a certainement ici, comme dans tous les autres passages, le sens de « science, connaissance » (Yasna XIV, 7, éd. Spiegel ; X.Vll, 29) : la traduction linrd pàk repose sur quelque conjecture étymologique qui voit dans vai’dhyô un composé de vi.

33 u[ia-niitiin, ou niii’UN uj)a milini : muihrm and iiniii ijviH {= :jiil] « sur celle cous-