fond partie intégrante des Yaslits. Ces éditions présentent la variété la plus
grande. II va pourtant un certain nombre de textes que toutes présentent,
et ce sont ceux que nous avons réunis sous ce titre, dans cette traduction, à
savoir : le Yathâ ahû vairyô et l’Ashem vohû, le Nirançj kosli, le
Srôsh-bâj et VOskbdm ; les cinq G«7w, c’est-à-dire les prières aux cinqGénies
qui veillent aux cinq divisions de la journée : les cinq Nydyish, au Soleil,
à Mithra, à la Lune, à Ardvîsûr et au Feu Balirâm ; enfin les quatre Afringân,
Dahmàn, Gàtha, Gâhânbâr et Uapilhwin. Us contiennent aussi un
Patet, en parsi ; la plupart enfin contiennent le Yasht d’Ormazd et
quelques autres, et quelques prières édifiantes en parsi ’.
Une tradition moderne attribue la formation du Khorda-Avesta à
Adarbâd Mahraspand, le dernier éditeur de l’Avesta sous Sapor H- (309-
379). Celte tradition, qui ne se laisse point suivre dans les textes à ma
connaissance, a en elle à tout le moins une part de vérité idéale, si le nom
d’Adarbàd symbolise l’œuvre de classification définitive de la littérature
sacrée et de la liturgie.
Les éléments même du Ivhorda-Avesta ont peu d’originalité. Je ne vois point dans l’analyse des Nasks aucun texte à la définition duquel il réponde et la plus grande partie des éléments dont il est formé se retrouvent soit dans le Yasna, soit dans les Yashts. C’est le Yasna qui fournit le plus dans 1. Voici le contenu de l’édition de Kanga {Khorda Avesia pehlvi, Bombay, 1859). Ashem vohft. Ardhvl-shûra Ny&yish. Ardibahisht Yasht. Yathà alii"i vairyô. Atash Nyàyish. Srôsh Yasht. llh ;i Mal yaz. Vispa humata. Srôsh Yasht hâdhôliht. Humatanàm. Nnm stdyisfin. Hôm Yasht.
Hukhshathrôteinài. Nemôàohhàm, Vanant.
Hormazda hvadâê. Hâvan gàh. Palita pashémânî. Srôsh bàj. Rapithwan gâh. Afraugàn dahmàn.
Alha imàm vacô. Uzayîrin gAh. Afrangûn gfihanbàr. Khurshel Nydyish. Aiwisrùthrim g ;h. Afrangàn ard ;fravash. Mihir Nyàyish. Ushahin gàh. Asirvàt.
Màh buklilàr Nyàyish. Hormazd Yasht. Tan-durmli. ,ii itliâ Aaf, h’ hiiiiiainiiàiii, In hiikhshathrô-temâi, le atba imAai vucô, le nemù àonliùiii ne sont que des cilatiotis détachées du Yasna, d’un usage fréquent. Le VIn|)u humata se trouvera aux Fragments (Fr. Westrffjaard, 3). 2. ViLso.N, Thi’ J’/ir.ù /leliiiion, i’.i.