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CHAPITRE III


LE KHORDA-AVESTA


Le K/iorda-Ave.tta OU Petit Avesta désigne généralement l’ensemble des prières récitées par les fidèles dans les circonstances ordinaires de la vie, par opposition aux textes liturgiques récités par le prêtre. Nombre de manuscrits, suivis quelquefois parles éditions et traductions européennes, y comprennent les Yas/it.set les Sirôzas, autrement dit comprennent sous ce titre tout ce qui reste de l’Avesta, quand on déduit les trois livres de la grande liturgie : Yasna, Vispéred elVendidad . L’absence de manuscrits anciens et l’absence du nom dons la littérature pehlvie ancienne ne permettent pas de faire l’histoire du nom et de déterminer exactement l’ensemble auquel il s’appliquait’. Comme les Yas/t/s, au moins seize d’entre eux, forment un tout défini et d’origine ancienne, j’ai cru bon de leur faire une place à part et indépendante, et je les ai fait précéder du Sîrôza pour des raisons de clarté et à cause delà correspondance exacte des deux ordres de textes. Le Sîrôza d’ailleurs n’est généralement point compris dans les petites éditions, manuscrites ou imprimées, du Khorda-Avesta : il fait au 1. Parmi les fautes mentionnées dans le Palrl irani se trouve celle qui consiste ; n’avoir point appris ni dit « l’Avesta camsh, l’Avesta Kliorda et l’Avesta drashta » (<» :i,jj tflt.„jl ojj^ ijl^j (ji-^ c ?l-jO- TirAndftz donne comme spécimen du camsh la formule du Gomi’z, du Hitsliasp (Vd. XVIII, 49), du Gliosl. Le cnmsh semble cité sous la forme camislin dans le Vendidad pclilvi, XVIII, 45 : c’est précisément à propos du Bûshasp.