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ZEND-AVESTA : VENDIDAD. — FARGARD 19 271

34 (110). Les justes sont réunis là : Nairyô-sanha est avec eux-. iSairyô-sanha est un ami " d’Ahura Mazda.

lia.

Invoque, ô Zaralliuslitra, cette création même d’Ahura Mazda. 33 (114). Zarathushtra répéta cette parole de moi * : J’invoque la sainte création d’Ahura Mazda. J’invoque la terre créée d’Ahura, l’eau créée de Mazda, l’arbre saint. J’invoque la mer Vouru-kasha’

J’invoque le beau ciel ’".

J’invoque la lumière infinie et souveraine. 36 (120). J’invoque le Paradis des saints, lumineux, tout bienheureux. J’invoque le Garô-nmâna, demeure d’Ahura Mazda, demeure des Amesha-Speûtas, demeure des autres saints.

J’invoque le Lieu, l’Espace souverain "^ de l’éternel bieu-ètre et le pont Cinvat fait par Mazda.

91. Tous les justes. « Quelques-uns disent : liliorshètar, Khorstiêtar-màti et Sôstiyans » (les trois grands justes de l’avenir : Yt. Xlll, G-2V 92. Nêryosang : voir vol. I, 151 et Farg. .X1I, 7. 93. astô, askt, traduit « ami » d’après la tradition {dâst). 94. Cf. note 41.

95. Voir Farg. V, note 34.

96. hvanvaùtem, nlvak kart : cf. vol. 1, p. 124, n. 15. — asmanem, dsmdn, le Ciel suprême par opposition au Firmament, Ibwâsba, qui est plus près delà terre (Sirôza, Appendice), § 12.

97. AnagfUra raocâo livadliàla, znl ; n-snr rôihanlh kliùtàt, « la lumière sans fin, souveraine « : cf. notes 34 et 98. La Lumière inQnie est le Lieu d’..hura, c’est la forme orzmazdéenne de l’espace. C’est VAnéran des Parsis. Cf. Siroza, 30. 98. misvànaliè jfàtvaliè bvadhàtahè, hamâshak-sût gds khùtdl, « le Lieu souveram à l’éternel profit ». Le sens précis de ;jâ.i est donné par une glose de Nériosengh à Yasna XIX, 1 (et VI. I, Ij : « Le Lieu, la Religion et le Temps [sthdnam, dînis, samayas) d’Ahura ont toujours été et sont toujours : cela ressort du passage misvànahê ffàlvahc hvadliàtahè ». I,ittéralement, l’expression signifie « le lieu souverain qui produit continuellement le bien » cl l’épithètc de « souverain », livadliâta, est réservée au ciel et au. formes du ciel : le misvàna jyàlva n’est donc qu’un autre nom de l’espace céleste, siège d’Ormazd^ comme la lumière infinie, l’Anaffhra raocâo. Cette identité du Gàlva avec la lumière infinie ressort encore des premières lignes