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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


50 (1<36). Créateur du moiide des corps, sainl ! Ouand un chien meurt, la moelle détruite et la semence épuisée", où s’en va son esprit ?

51 (167). Ahura Mazda répondit :

11 passe à la source des eaux’*, ô Spitama Zarathusbtra : là de ces chiens sont formés deux chiens d’eau ’^ : de mille chiens mâles, de mille chiens femelles, [est formé] un couple, un mâle et une femelle. 52 (1*0) ’^ Celui qui tue un chien d’eau produit une sécheresse qui détruit les pâturages.

Jusqu’alors, o Spilama Zaralliushlra, de ce lieu et de ce pays, ne venait que miel et graisse, santé et guérison ; prospérité, agrandissement et croissance, et poussée des grains et des herbes.

53 (Hi). Créateur du monde des corps, saint ! Quand reviendront en ce lieu et ce pays le miel et la graisse ; la santé et la guérison ; la prospérité, l’agrandissement et la croissance ; et la poussée des grains et des herbes ?

54 (112). Aliura Mazda répondit :

Point ne reviendront en ce lieu et en ce pays le miel et la graisse ; la santé et la guérison ; la prospérité, l’agrandissement et la croissance ; et la poussée des grains et des herbes ;

73. nashlà-zemanasca, ozlûnt mazg (le Commentaire et le Glossaire zeud-pehlvi ponctuent à tort mzd. Cf. Fragments du Nirangistàn. pairislità-klisliudrasca ; selon le Bundahish le sperme vient de la moelle (XVlj ; c’est la théorie des Indous qui l’appellent majjd-samudbhava, et de Platon {limée, 7i,91. Cf. Censorinus, De dienalali,5).

74. Probablement à la source d’Ardvi Sûra Anàhita : cf : Yl. V, 129. 75. dva udra upàpa, « deux udras aquatiques » ; il s’agit sans doute de la loutre, voir rintroduclion au Fargard suivant. L’udra semble la métamorphose et l’apothéose du chien ; il vaut mille chiens : de là les peines extravagantes dont est puni son meurtrier.

Saddar, LXX.WI : « On ne doit pas tuer un chien d’eau [sagl àbï) : si on en voit un (juclquc part, il faut le porter dans l’eau courante. Car le Zend du Vendidad considère comme un grand crime [de le tuer] et qui tue un chien d’eau perd la source de virilité « (tuk/ima-dànash namânad). Ces dei’niers mots sont probablement ici par fausse interprétation du S 50.

76. §§52-5G = Farg. IX, 53-57. Voir là le commonlaiic