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ZEND-AVESTA : VE.NDIDAD. — KARGAIID 13 207

II aime les lénèbres, comme un disu' ; il rôde dans la nuit, comme un disu ; il mange sans scrupule, comme un disu. — C’est en cela qu’il a le caractère d’un disu.

48(153). Il aime à chanter, comme une courtisane ; il blesse qui s’approche, comme une courtisane ; il va au loin sur les routes, comme une courtisane"’ ; il est mal dresst.^ et fantasque comme une courtisane. — C’est en cela qu’il a le caractère d’une courtisane. Il dort, comme un enfant ; il fond comme neige ■ comme un enfant ; il est babillard"’, comme un enfant ; il creuse la terre avec les pattes, comme un enfant "’. — C’est en cela qu’il a le caractère d’un enfant. IX

49 (163). Quand l’un de ces deux êtres entre dans l’une de mes maisons, jamais ne les en écartez : le chien gardien de troupeau et le chien gardien de maison. Jamais mienne maison ne subsisterait sur la terre créée par .hura, n’étaient ces deux êtres, le chien gardien de troupeau et le chien gardien de maison ’-.

y avait une autre iaterprétatioa prenant le mot au sens propre : » quand on lui confie quelque chose, il le mange ».

66. disusli. dis ; Fràinjî traduit ràhznn « voleur de grand chemin », mais c’est sans doute qu’au lieu de rfw, simple tianscription dedisu-, lia i gasna sag (leSaka), qui transcrit ou traduit le zend jjadha « brigand » (Yasna IX. 21 ; cf. Yt. XI. 6). La traduction persane a «oijj « une bète féroce ». 67. La courtisane reçoit toutes les épithétes du musicien plus une, parce qu’en général toute femme vaêsa était une jabika. La prostitution en Orient se recrute surtout parmi les castes chantantes : le mot Lnuri (voir note 60) a les deux sens. — Les Afghans, qui méprisent fort les gens de Caboul, les traitent de bâtards et fils de prostituées et content qu’ils descendent des dix mille musiciens et fillos de joie amenés de l’Inde par Bahràm Gor et qu’il laissa là à son retour, étant rappelé en toute hâte dans le cœur de la Perse par une usurpation. Communiralion de Peshotanji Mihirjirana, ancien secrétaire de THmir." ! 68. airitô-pantànera, pun rrit rîk (lire rah’ik. que suppose le persan j^j). 69. snaè/.liano ? Il fuit et disparait subitement : cf. note 48. 70. Lizu-dràjô, liùzvi’m drài/nûldr ; peut-être au propre « qui lire la langue » (dU rang hùzvàn).

71. Comme l’enfant i[ui s’amuse ;i fairi’ une maison de terre Jr ;mji). paîri-taklilù, le p.payddl ;/i(an,« enlever, vider » ; paurvai-ibya, ’«avec les deuv [pattes] de devant". 72. Cf. Bund. XIX, 34.