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ZEND-AVESTA : VISPÉRED. — KARDA 10

KARDA 10 (SP. 11)


Ce Karda suit le Hâ XXII, dont il reproduit la formule et complète les appels, en appelant au sacrifice toutes les parties de la terre et les instruments du sacrifice 1[1].

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Le Zôt.
1. J’appelle au sacrifice Arezahi et Savanhi, Fradadhafshu et Vîdadhafshu, Vouru-bareshti et Vouru-jareshti et ce continent de Hvaniratha 1[2].
2. J’appelle au sacrifice le mortier d’argent et le mortier de cuivre 2[3], la soucoupe 3[4], la coupe à libation 4[5], le filtre en crin du Haoma 5[6], et toi, baresman, pieusement lié.

J’appelle au sacrifice l’Ahuna vairya, avec les Abus et les Ratus 6[7], et la Permanence de la Religion de Mazda 7[8].
8. J’appelle au sacrifice les Fravashis des justes 8[9]
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  1. 1. Ce Karda est répété, avec une formule différente, Yp.XI, 17 etdans le Vendidad Sadé après le Hâ LXVII.
  2. 1. Le Zôt appelle au sacrifice toute la terre. La terre est divisée en sept cercles ou Karshvares (Y. XXXII, 3 c), qui sont : au centre Hvaniratha (Khvanîras), celui que nous habitons et le seul qui nous soit accessible ; à l’est et à l’ouest de Hvaniratha sont Arezahi et Savaňhi (Arzah et Savah) ; au sud-est et au sud-ouest Fradadhafshu et Vidadhafshu (Fradadhafsh et Vîdadhafsh) ; au nord et au nord-ouest Vourujareshti et Vourubareshti (Vôrûjaresht, Vôrûbaresht).
  3. 2. Voir Y. XXII, note 6.
  4. 3. tasbtài, tasht ; qui reçoit le jîvâm.
  5. 4. zaothrô-baranâi, zôhr-barân.
  6. 5. varesâi haomô-anharezânâi, vars i hôm pâlaî ; aujourd’hui le vars est distinct du filtre ; autrefois il formait le filtre même : v. Introd. générale, chapitre iii, section II.
  7. 6. anabunâca ratushca, ahûômandîh u ratûômandîh ; cette traduction prouve que le an de anahunâ n’est pas négatif : faut-il adopter la lecture anàhunâca pour anâ ahunâca, le sens littéral étant « et ces deux, le abu et le ratu » ?
  8. 7. stitâtasca, stîndak-ravishnih « la qualité de se tenir debout », probablement la solidité de la religion.
  9. 8. Hâ I, 18-19.