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ZEND-AVESTA : YASNA. — HA 72
Mille vertus ! Dix mille vertus de guérison 5[1] ! (3 fois.)

Ashem vohû.

Viens à mon secours, ô Mazda ! (3 fois 6[2].)

Kerfe muzda « Bonne œuvre, récompense ! » (Voir la forme correcte de la formule au Yt. I, fin.)

Ashem vohû.

Tous deux disent le Auhrmazd khudâê « Auhrmazd le Seigneur » 7[3], et font leur kosti. Le Râspi se rend près du puits, en interdit l’accès aux assistants et se tient sur le Pâvi réservé ; le Zôt revient sur l’hindhôrâ, prend un vase d’eau pure, s’y lave la main droite en silence, prend le Hâvan plein de zôhr, approche du feu, y met des parfums avec la cuiller, se rend au puits ; et la face tournée à l’orient tous deux disent :

Yathà ahù vaîryô.

En récitant l’Ahuna vairya, le Zôt verse un peu d’eau zôhr du Hâvan dans le puits.

Ashem vohû.

En récitant l’Ashem vohù, le Zôt verse encore quelques gouttes du zôhr

Prière à toi, sainte, très bienfaisante, Ardvi Sûra Anâhita, sainte !

Ashem vohû.

En récitant ces mots, le Zôt verse encore quelques gouttes de zôhr 8[4].

Nous sacrifions à Ardvi Sûra Anâhita, sainte, maître de sainteté. — Ashem vohû.

Prière à toi, belle plante, créée par Mazda et sainte. — Ashem vohû.
  1. 5. Cf. LXVIII, 15.
  2. 6. Ce qui suit manque dans Geldner et est donné d’après l’édition Tahmuras ; Geldner en retour a les invocations suivantes qui manquent dans Tahmuras :

    § 9 suite : [Nous sacrifions] à la Force bien faite et de belle taille, à Verethraghna, créé par Ahura, et à l’Ascendant destructeur (Sîrôza, 20).


    § 10. A Ràma Hvâstra, à Vayu l’héroïque, le plus destructeur de toutes les créatures, — à cette partie de toi, ô Vayu, qui appartient à l’Esprit du Bien ; au Ciel souverain, au Temps sans borne, au Temps maître de la Grande période (Sîrôza, 21).


    Ashem vohù.

  3. 7. Voir le texte au Hâ LXII, 10, note 30.
  4. 8. Le reste est bu par celui qui a commandé le sacrifice ou par les assistants : et s’il en reste encore, on le verse sur la racine des arbres du jardin. (Communication de M. Tahmuras.)

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