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HÂ 69 (SP. 68). — ÂB-ZÔHR


(Voir p. 393.)




Le Zôt prend la coupe supérieure dans sa main, en touche le Barsom et le Hâvan et dit :


1 1[1]. « Celui et ceux dont le culte, Ahura Mazda le sait, donne le bien aux êtres en retour de leur sainteté, à ces êtres, qui ont été et qui sont, je sacrifie par leurs noms et leur apporte mon service.

« Sur une royauté qui veut le bien, je confère toutes les faveurs de la fortune.

2. « Celui et ceux dont le culte » . . . , etc.

« Sur une royauté qui veut le bien »…, etc.|85}}

Ashem vohù (2 fois).

3. « Celui et ceux dont le culte »…, etc.

« Sur une royauté qui veut le bien, je confère toutes les faveurs de fortune » (3 fois).

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Les trois Hâs qui suivent forment la conclusion générale du Yasna, tout en étant encore dominés par des formules plus particulièremenl destinées aux Eaux.

Le Hâ LXX contient des invocations générales aux Amesha-Spentas et des vœux de sainteté.

Le Hâ LXXI contient de longues séries d’invocations enseignées par Zoroastre à son disciple Frashaoshtra, et dont l’objet semble être d’être aussi complètes que possible, d’éviter tout danger d’omission ou de réparer celles qui auraient pu se produire. Cf. l’Introduction spéciale du Hà.

Le Hâ LXXII est consacré à la dissolution du Baresman, qui est opérée en récitant les exorcismes du Hâ LXI. Ce qui reste de zôhr après l’offrande aux Eaux et au Baresman est jeté dans un puits. Le sacrifice est achevé,


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a

  1. 1. Hâ XV, 2 (= LI, 22 ; LI, 1).

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