douée ; donnez-lui longue et longue vie ; donnez-lui le Paradis des saints,
resplendissant, tout bienheureux.
12 [37J. Bonnes Eaux, donnez-moi, à moi, le Zaolar qui vous offre le sacrifice ; et à nous tous, adorateurs de Mazda, qui accomplissons le sacrifice-’; à nos amis et à nos disciples ; aux maîtres et aux élèves, hommes et femmes, garçons et filles, à tous les fidèles actifs", 13 [40]. dont la pensée est dirigée vers le bien —^ ; [donnez-nou.s] de détruire la souffrance —*, de détruire la malice des hordes calamiteuses et des ennemis qui nous poursuivent de leur haine ; [donnez-nous] de chercher et de trouver la voie pure, la voie la plus pure de sainteté, et le Paradis des saints, resplendissant, tout bienheureux.
Zôt et Râspi ensemble, en bâj :
« Que viennent ici la dame Ardvî Sûra, qui protège des maladies ( ?) et Klivàram, Ahura Mazda et les Amshâspands" ! »
Au commencement de chacun des deux Ahunvan^’^ qui suivent, le Zôt verse une goutte du vase à zôhr dans le Hàvan et le fait tourner autour du Hâvan. Yathâ ahù vairyô. Le désir du Seigneur… {2 fois). 21. frâyazemnanàm, frâj îsktâr ; s’oppose au yazemnài du Zaotar. Je ne vois pas la nuance qui distingue les deux expressions ; peut-être fràyaz s’applique-t-il aux prêtres acolytes du Zaotar.
22. vàstryâvarezanàm, kâr varzUâr.
23. yôi vanhathra f ràmanyêifitê ; mail shaptr ahlâijth rdi frdj mhilnd aiglinmân karfak yahvûnât « ceux qui, en vue de la bonne sainteté, se disent:puissé-je avoir bonnes OHivres ! » — vanhathra, adverbe sur le type védique viçva-tra. 24. Traduit comme génitif partitif dépendant de dàyala, au commencement du paragraphe 12; peut aussi dépendre de fràmanyèiùtè : « dont la pensée est dirigée vers le bien, pour détruire… », etc.
25. Ardvî sûra hnnu yaskapan Iwârani livàstam Ahuramazda ameshâspandàn bérasdt. — Les mots yaskapan hvàrain hvâstam sont très douteux, comme il arrive souvent pour les transcriptions parsies. J’ai traduit yaskapan comme s’il y avait yaskapan : encore cette forme signifierait-elle « qui protège les maladies » non « qui protège des maladies » ; hvâram doit être râmishn hvârom qui est invoqué plus bas (§ 15, 36) ; je ne sais que faire de hvàslam qui signifie proprement n j’ai voulu » ; faut-il lire hvâstrem, forme zende de hvâram’! 20. Ce sont là « les deux Ahunvars qui précèdent hushiti » (LXV, note 31) et auxquels doit commencer l’acte d’offrande.