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HÂ 66 (SP. 65). — ÂB-ZÔHR
(Voir page 393.)
Le Zôt touche avec le vase de zôhr la Barsom et le Hâvan, puis il dit, en compagnie du Râspî :
Ashem vohù (3 fois).
1. Celle libation 1[1], pieusement préparée, unie au Haoma, au [lait] de la vache, au Hadliânaêpata, je la donne pieusement à toi, Ahurâni, Eau d’Ahura 2[2], pour réjouir Ahura Mazda, les Amesha-Spenlas, le pieux Sraosha, le feu d’Ahura Mazda, et le Grand Maître de sainteté 3[3].
Le Zôt dépose le vase de zôhr.
2 [4]4[4]. Je la donne pieusement aux Génies des veilles, saints, maîtres de sainteté ;
à Hâvani, saint, maitre de sainteté.
Je la donne pieusement à Sâvanhi et à Vîsya, saints, maîtres de sainteté.
- ↑ 1. zaothrâm, le zôhr.
- ↑ 2. Ahurâni Ahurahè, ou peut-être « Ahurâni, [fille] d’Ahura » ; cf. le Feu appelé Atar Ahurahè « Atar d’Ahura » ou « Atar, [fils] d’Ahura » : littéralement : « Ahurâni d’Ahura ». Le nom Ahurâni est formé d’Ahurâ comme en védique Indrânî « épouse d’Indra » est formé d’Indra. Ces deux mots sont devenus, à une époque indéterminée, le nom technique de deux eaux spéciales : Ahurâni désigne « les eaux stagnantes », Ahurahè, sous-entendu âpô, désigne « le sperme » (XXXVIII, notes 4 et 5) ; mais l’emploi de iava ici, et de tè au Hâ LXVIII, 1, nous décide à voir dans Ahurâni Ahurahè une désignation unique et générale des eaux.
- ↑ 3. Voir Hâ 1, 17, note 64.
- ↑ 4. §§ 2-16 = VII, 5-49.
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