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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


compagne de Piélé parfaite (Ârmaiti)" ; cette prière qui a pour germes bonne pensée^, bonne parole el bonne action.

2 (4). Que la Prière nous protège delà haine des Daêvas el des hommes ! A celle prière nous consacrons nos biens et nos corps, pour qu’elle les protège, les garde, les enlretienue et veille sur eux. 3(6). Nous nous réjouissons dans la prière’, ôAhura Mazda ; nous prenons plaisir en la prière* : nous acceptons la prière. Nous consacrons à la prière nos biens et nos corps, pour qu’elle les protège, les garde, les entretienne et veille sur eux. Accordez ma prière, comme j’accorde la vôtre ’. 4 (3). Celui qui fait prospérer les êtres ’" est saint, victorieux, excellent : et nous aussi faisons œuvres de prospérité " ! Il est le père des animaux et du Bien ’-, et de l’homme de bien ’^ et de toute la création vouée au bien ’* ; il est manifestement bon et nous imitons ’^ à votre égard sa grandeur, sa bonté, sa beauté.

.5. àrinaitîsh-hàjfet : le Comtneûtaire semble entendre par là la vertu du iiiaitre imrfait (cf. XLIII, 6, u. 20).

6. « C’esl-à-dire que son germe est là où bonne pensée est à demeure ». 7. « Nous désirons la prière des autres ».

8. Nous l’accordons, « quand les hommes accomplissent des bounes œuvres ». 9. Cité de la Gàtha Ushtavaiti : XLIV, 1 6 ; cf. Y, X, 20, 62, texte et note. 10. fsliùmâo, un des noms d’Ahura (Yt. 1, 13), traduit [ibld.) jl’ Ij’IS^ j’-*tx.> rljsl « celui qui fait grandir, c’est-à-dire qu'il fait grandir le bien pour les bons >>. — fsliùmùo, fsLùsh.i, fsliénjjliim (p. 230, n. 40), fshuj’.îs, dérivent Lolis de fsbiu « nourrir, faire grandir » (inversion du sscr. pusL).

11. fsbùsLé careliercmalii, apamân fshùsh kartàr nîvâkih « et nous faisons fshùs/t, c’est-à-dire du bien ». fshùshé est un pluriel de fshùsli, ou mieux un neutre fskùsbab, l’abstrait de fsliùmào.

12. ashanliàcà, traduit en pehlvi comme ashahjàcà (cf. la leçon de Pt’ asbaahâca, le groupe nli représentant souvent liy) : ahlàifih artvahisht « la sainteté, ou [comme nom propre] Ardibahisht ».

13. asljaonascà ; d’après le Commentaire, s’applique aux dieux, désigne <i les autres Izeds » (qu’Ardibahisht : apdnk yazdàn).

14. asliàvairj àoscà stùisli : aklài/ih kàmakdnic sll, « le monde de ceux qui désirent le bien ». Autrement dit, le pehlvi voit dans vairyàosca un dérivé de var « désirer », peut-être un génitif de vairya (vairyào pour vairyayào) : il est probable que l’on a affaire à un adjectif féminin asbàvairi, qui est à asbavan ce que le féminin védique ritàvari est à ritàvaii, où vari est un simple suffixe possessif. 15. yènbc vé masàaasca... cai-eliereiuabi ; litt. « duquel nous faisons pour vous la uraadeur, etc. »