Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
365
ZEND-AVESTA : YASNA 57. — SROSH YASHT
Karda X.
23. Nous sacrifions au pieux Sraosha…
24. marche tout-puissant à travers le monde des corps 37[3].
25. qu’ils ont professée dans les deux mondes 40[6].
Protège-nous donc dans les deux mondes, ô pieux Sraosha, à la belle taille, dans le monde des corps et dans le monde de l’esprit ; contre la mort qui fond sur nous ; contre Aêshma qui fond sur nous, contre les hordes qui fondent sur nous et qui dressent l’effrayant étendard 41[7] ; contre les incursions d’Aêshma, [les incursions] que fait le malfaisant Aêshma, avec Vidhôtu 42[8], créé des Daêvas.
26. Et toi, ô pieux Sraosha à la belle taille, donne la force à nos cour-
- ↑ 35. avàin, sâtûnand ; de ava-i. — Cf. Yt. XI, 14.
- ↑ 36. yô daènô-disò daênayài ; le maître par excellence. Le pehlvi ne considère pas daênayài comme faisant pléonasme avec daênô ; il entend « qui enseigne la religion à la Religion même » c’est-à-dire aux représentants suprêmes de la religion, et traduit ; pun dîn nimûtàrih ô dinikân Khôrshêtar, Khôrskêtar mâh, u Sôshâns, « qui a charge d’enseigner la religion aux hommes de la Religion, à Khôrshêtar, Khôrshêtarmàh, Sôshâns ».
- ↑ 37. La coupe du texte dans les manuscrits rompt la suite du sens, qui se rétablit d’elle-même si l’on reporte la fin de la phrase après le mot gaèthàm.
- ↑ 38. Non point qu’il l’ait enseignée à Ahura, mais il enseigne celle d’Ahura ; le Srôsh Yt. Hâdhôkht a (§ 14) : « il enseigne la religion ; à lui-même, c’est Ahura Mazda, le saint, qui l’a enseignée ».
- ↑ 39. L’Avesta. Voir la définition de frashna et tkaêsha au Vp. I, 9, n. 49.
- ↑ 40. Autre coupe incorrecte : frà représente ici fraroreñta, comme dans tout le morceau précédent.
- ↑ 41. Les hordes barbares de Touran et autres.
- ↑ 42. Vidhôtu, un des démons de la mort : voir Vd. V, 8, 25, texte et note.
bakhûnishn kartàrîth et glosé pun Yèńhê hâtàm ; cf. Vd. pehlvi III, 31, 104. — yasnò-kereti signifie littéralement îzishn kartârîh « accomplissement du sacrifice » et désigne le Yêńhè hàtàm comme étant la prière qui résume et incarne la vertu du sacrifice.