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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
13. Car celui qui, entre les mortels, réjouit de ses libéralités Zarathushtra Spitâma, celui-là mérite nom d’honnête homme 54[10]. Mazda Ahura lui a
- ↑ 45. Les impies se servent du pouvoir civil pour faire régner l’impiété.
- ↑ 46. ahùm mashim : selon le pehlvi, il s’agit de l’autre monde (cf. Y. XXX, n. 20) : ils font perdre aux mortels leur place du paradis (gâs tamâ, leur place là-bas ; cf. § 13, note 55).
- ↑ 47. daèna « leur religion », leur vie religieuse, bonne ou mauvaise (cf. XXXIV, note 40 ; LI, 13, note 42). L’âme du mort, bonne ou mauvaise, est reçue à la tête du pont Cinvat par une apparition, merveilleuse de beauté ou repoussante, qui est sa daèna : Yt. XXII ; en particulier §§ 19-23. — Vers imité Vd. V. 4 et XIII, 8-9.
- ↑ 48. L’enfer ; cf. LI, 14.
- ↑ 49. Il y a des justes dans toutes les races et un Touranien même peut être sauvé : cf. Yt. XIII, 143.
- ↑ 50. Si parmi les Touraniens paraît un homme de bien qui parle comme le saint Fryâna. Une légende avestéenne célèbre la science d’un nommé Yôishta des Fryânas (Yôishtô Fryânanàm), qui dénoue les énigmes malicieuses du magicien Akhtya (Yt. V, 81) et qui est admis au nombre des rois immortels, quoique non zoroastriens (adinîh-hômand ; Dâdistan, XC, 1-3). Pour plus de détails, voir Yt. V, 81. — ashà… uzjén lâlâ yâmatûnêt ahlâyîh (Dînkart, IX, 39, 20).
- ↑ 51. « Avec la piété parfaite ils font prospérer le monde du bien et mettent en souffrance la Druj » (pun bundak mînishnih apâkih frâdinênd gêhâni aklâyîh utangîh ol Drûj yahbûnd : Dinkart, l. l.).
- ↑ 52. « Eux aussi pensent avec Vahûman » (ham olâshân madam pun Vahûman mînend) ; ibid. C’est-à-dire, quoique Touraniens, ce sont des saints.
- ↑ 53. Litt. « ordonne pour eux le bonheur ». — Dînkart : « demande pour eux le bonheur à nous, qui sommes les Amshaspands » (olâshân râmînîtârîh pun gavishn zâyîh min lanâ man Amahraspand havâêm).
- ↑ 54. ferasrùidyâi eredhwô ; barâ khusravinênd frârùn « on lui donne la bonne réputation (le haosravaňha) d’honnête homme ». — Il s’agit de Gûshtâsp.
Cinvat », c’est-à-dire « qu’ils vont au Garôtmân », hamâî Garôtmanig havâ-nd). — frà * parà, de par « passer » d’où peretu « pont ». Le pehlvi traduit activement olâshân farnâmind (que Nériosengh confond avec le farnâm qui traduit fri ; prabruvanti).