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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
- ↑ 26. « En cas de doute » [c’est-à-dire quand on ne sait pas à quoi s’en tenir sur la valeur morale d’un homme] « il faut tenir pour méchant celui qui fait du bien au méchant et pour bon celui qui fait du bien au bon ». Cité Yt. LXX. 43.
- ↑ 27. Litt. « pendant que tu as établi les lois premières ». Glose : « jusqu’à l’arrivée de Sôshyans ».
- ↑ 28. Stance récitée dans le Srôsh bâj et en particulier durant l’expulsion de la Nasu (Vd. VIII, 20). — Au premiers vers, lire dadâo (J2, Pt4 ; at yahbûnt).
- ↑ 29. Je n’ai pour me protéger que ma vertu et le feu qui, dans l’épreuve du Var Nîrang ou dans celle du bain de métal (XXXI, n. 15), décide en faveur de l’innocence.
- ↑ 30. dàstvàm daênayâi, dastôbar î din. Glose : « c’est-à-dire qu’il faut prendre la Religion pour Dastûr ». Le mot dastôbar dastûr n’a, on le voit par ce passage, aucun rapport avec dast « la main » (z. zasta) : c’est un dâstva-bara « porte-règle » : cf. Ardâ Vîrâf, XV, 10, où il est parlé des magistrats qui ont dast kart « fait règle » ; Études iraniennes, I, 115 et Y. XLV, n. 36.
- ↑ 31. Qui le met au pouvoir des hérétiques, et d’une façon plus positive et plus pratique « celui qui met ses biens à la disposition des Ashemaoghas, qui en dispose sur leur conseil » (aîgh khvâstak pun dastôbarî Aharmôkân dârishn).
- ↑ 32. Traduction hypothétique, faute de connaître le sens précis des mots âthrish et frôsyàt. — nòit̪ ahyà mâ àthrisb shyaothanàish frôsyât ; âthrish est transcrit dans le pehlvi asar rîsh (avec jeu étymologique : « blessure sans fin » ) ; il est glosé : man pun tan ravân rêsh obdûnand « celui qui blesse le corps et l’âme » ; mà… frôsyàt, frâj rânînîtâr havâ-am « je fais pousser » ; litt. « [si] châtiment (?) mien de lui n’est poussé (?) en acte » ; glose : « c’est-à-dire, si je ne puis le châtier parfaitement ».
- ↑ 33. ahmâi jasôît dvaéshaŃhà tanvém â « qui vienne à lui avec torture à la personne » : cf. Dînkart, IX, 39, 16 : pun patirak yâmatûnishnîh Srôsh ahlî khutâi ol olà tan pun bish « vient le saint Srôsh, le souverain, contre cette personne, pour la torturer ». Ce souverain, incarnation de Srôsh, est naturellement le roi protecteur de Zoroastre, Gushtâsp (voir XLIII, n. 40).
- ↑ 34. Litt. « non de la mauvaise ». Glose : « c’est-à-dire que sa loi consiste à protéger le monde avec la vertu ».
- ↑ 35. kâcît.. dvaêshaňhâ, pun katârcâi [damân] bêshitâri [sarîtarân] (Dînkart, l. l.,