13. Les œuvres que l’on fait au grand jour’’% et celles, ô Mazda, que l’on fait en secret et les grandes fautes que l’on commet pour échapper au châtiment d’une petite les unes et les autres, toutes ensemble tu les surveilles, tu les vois toutes de tes yeux.
14. Je te demande, ô Ahura, ce qui vient et adviendra®^ : quelle est la dette [de récompense] qui sera payée pour les dons faits aux justes et quelle, ô Mazda, pour les dons faits aux méchants, à l’heure où elle sera soldée
15. Je te demande quelle est la punition^® de celui qui donne l’empire au méchant®’; du malfaiteur, ô Ahura Mazda, qui n’accepte point de rançon pour la vie®® ; de celui qui opprime le laboureur ®® qui n’a maltraité ni troupeaux ni hommes
man et va demander ses enseignements à Auhrmazd. — Le pehlvi semble entendre yathrà au sens de yâ tathrà. « Armaiti interroge l’Esprit divin et va résider là-bas », c’est-à-dire que « celui qui s’instruit avec perfection de pensée, sa place est là-bas » (au ciel).
49. « Les bonnes œuvres » P. — yà frasà àvisliyà ; litt. « les choses consultées ouvertement », sur lesquelles on se consulte au plein.jour.
50. Les mauvaises œuvres.
51. yé va kaséush aênanliù â mazislitàm ayamaitê hûjem « ou qui essaie ? [ûzmàyêt] très grande délivrance de petite faute », c’est-à-dire « quand quelqu’un fait une petite faute et ensuite en fait une grande pour que celle-là ne se révèle pas ».
52. tliwisrâ:gûmêzak; bien et mal mêlés.
53. àzî âiti jeiighaiticà:probablement les suites futures des actes d’aujourd’hui.
54. yào ishudü dadeûtê dàthranàm hacà asbaonù « quelles dettes sont données des dons du côté du juste »; cf. Vd. XIX, 29, 96. — Dlnkart, IX, 31, 18 : « sur la grande récompense de celui qui donne au juste de sa fortune ; quant à celui qui donne au méchant, dans une intention criminelle, il secourt les ténèbres et non la lumière ». Cf. Yasna XXXII, 8, note 38.
55. yathà tâo aûhen hénkeretà hyat « quand elles seront en accomplissement ». — Ou peut-être : « et comment elles seront soldées ».
56. mainish ; pâtfrâs.
57. Peut-être : « au Méchant », à Ahriman ; cf. le début de la strophe suivante. — hunàitè, obdûnand « fait » ; le verbe employé en parlant de la préparation de Haoma.
58. Litt. « qui ne fait pas obtenir vie en récompense » (hanare, mizd-, de ban « mériter » ). Glose : « même quand on lui offre de l’argent, il ne laisse pas vivre l’homme » ; il s’agit du prince sanguinaire ou du bandit qui tue pour le plaisir de tuer, ou peutêtre du juge qui n’accepte pas de composition, cf. XLIV, 20, note 66.
59. vâstryèbê aênanbù ; « oppresseur du vàstrya » ; vàstrya, varzitâr’; cf. note 39.
60. paséusb vîràatcà adrujyaùtô « qui ne fait point de mal du côté du troupeau et de l’homme ».
Le Dlnkart, IX, 31, 19 résume cette strophe comme il suit ; « le pire prince est le