6. Celui-là a l’excellence, qui me dira en toute connaissance et toute clarté-® la Parole de Santé^^ de Sainteté, d’immortalité : car Mazda règne dans la mesure où grandit Vohu Manô^®.
7. C’est lui qui tout d’abord a pensé le monde^®, lui qui*® a mis la félicité dans la lumière céleste*’. Le monde est à Celui qui par son intelligence*^ a fondé la Sainteté (l’Asha) et l’Excellente Pensée. Tu as fais divinement paraître les deux mondes** et tu es toujours le Souverain universel.
8. J’ai reconnu en toi, tout d’abord, ô Mazda, la matrice de VohuManô*^ ; oui, dès que mes yeux t’ont saisi, [j’ai reconnu que tu es] le père de Vohu Manô, que tu es clairement tout le monde du bien*®, souverain sur tous les actes commis dans ce monde*®.
9. A toi fut Ârmaiti*’, à toi l’Intelligence créatrice du Bœuf, à l’heure, ô Ahura Mazda, où tu ouvris (à l’homme) la route du ciel*®, selon qu’il est bon laboureur ou ne l’est pas*®.
26. haîthîni : ashkàrak, rôshnak.
’il. De Haurvatât. Le pehlvi ne connaissant plus à haurva que le sens de « tout » fait de haurvatât « l’universalité » et explique que par la Parole sainte tous les êtres entrent dans l’appartenance d’Auhrmazd. — Blnkart, § 12 : « De la délivrance de toutes les créatures par la Parole sainte ».
28. Il règne dans l’homme dans la mesure que Vohu Manô, la Bonne Pensée, est développé en cet homme ; autrement dit : il règne dans et par le juste.
29. Litt. « Premier il est venu concevant » (P. mat-ash patmân fartûm « est venu de lui le plan d’abord » ). Le Dînkart voit là une allusion à la création spirituelle et idéale qui, suivant le Bundahish, a précédé la création matérielle : « Auhrmazd crée d’abord l’univei’S spirituel, puis il fait l’univers matériel et mêle le spirituel au matériel ».
30. Le pehlvi supplée un relatif que le rythme réclame également ; probablement yêhyâ.
31. Qui a mis là le séjour des bienheureux ; cité Y. XII, 1, cf. notes 4 et 5.
32. hyô dàmish « le monde est sien, est à lui… ».
33. Le monde spirituel et le monde matériel.
34. Le lieu d’origine ; la source de la Bonne Pensée.
35. « Il est clair que c’est toi qui as créé le monde du Bien » (P.).
36. « Tu tiens le compte du bien et du mal » (P.).
37. Considérée ici comme le Génie de la terre, car dans cette strophe et la suivante il s’agit du bon et du mauvais laboureur.
38. mainyéush : cf. la glose à pathàm : râsi tamâ « le chemin là-bas » (à l’autre monde) ; — abyâi, peut-être « pour lui, en considération de lui » (le Bœuf, géush).
30. vàstrya, varzUâr, présente le même sens et le même développement de sens