très solide [du firmament] et par ceux qui veulent satisfaire Aliura en professant ouvertement Mazda dans leurs œuvres.
6. Les démons et ceux qu’ils trompenf'n’ont point choisi le Droit : c’est eux que vient consulter tout ce qui a préféré les pensées de mal, et ils fondent avec fureur’®, pour le mettre à mal*®, sur le monde des mortels
7. Que vienne donc à lui Khshathra avec Vohu Manô et Asha Qu’à ton corps donne la force l’indomptable^® Ârmaiti ! Qu’ils soient tous avec toi tels qu’ils furent avec le premier homme
8. Et le jour où sur ces pécheurs viendra la vengeance alors, ô Mazda,
16. jé khraozhdisteftjf asénô vaste : zak sdkht sang nuhûft (cf. Yt. XIII, 3). — « Et Auhrmazcl dit : A moi les bonnes pensées, les bonnes paroles, les bonnes actions, ô Zanàk Mainôg, et j’ai pour vêtement le ciel, qui a été créé, le premier de ce monde matériel, avec cette pierre qui est au-dessus de toutes les pierres, et incrusté de toutes pierreries [dsmân li ît vastrag man fartûm frâz brêhinit min zak î stihân stî man pun zak sang madani harvisp sang barâ yabbUnt yakoyamûnêt aîghash hamâk gohar dar pôsît yakoyamûnêt) ; les bonnes pensées, les bonnes paroles, les bonnes actions sont mon aliment », etc. ; cf. note Il (Dinkart, IX, 30, 7). — Ce vers est un des derniers souvenirs naturalistes du caractère primitif d’Ahura, dieu du ciel ; v. page 22.
17. « Comme Zohâk » (N.). — l‘y»î cî* îsÉ ûdcbaomà, oldshdn man shêdâân frlft yakoijamûnêt. âdebaomà semble être une formation nominale de â-delm « tromper » (voir Y. XXXI, 17, note 66), thème âdebao-man « la tromperie », pris au sens passif et collectif (« ce qui est trompé »).
18. Ou en prenant aêshma pour nom propre : « ils fondent en compagnie d’Aêshma » (le démon de la colère).
19. bànayea, vhnd.rinU « le rendre malade » (le corrompre matériellement et moralement).
20. Nériosengh entend ceci de l’autre monde : ils détruisent l’autre monde pour les hommes (en perdant leur âme).
21. Le juste : old î gdsdnîk ashpun nîvakîh patash kartan madam ydmatûnand « ils viennent à l’homme qui suit la loi des Gâthas pour lui faire du bien » (P.).
22. A'^ohu Manô, la Bonne Pensée, la vertu ; Asha, la Sainteté ; Khshathra, le Pouvoir dirigé vers le bien. « Auhrmazd envoie pour sauver le monde la Royauté et la Connaissance de la Loi » [D\nkart, IX, 30, 10).
23. ànma, pun astûhih « avec non-abattement » [stûh ~ p. sulùh) ; ànma est donc une formation négative, *a-nama, probablement « qui ne plie pas » ; et en effet, nôit tarshtô frànàmaitè « il ne plie pas de terreur » (Y. LVIl, 18), traduit « lâ pun tars frâj dndmit » est glosé « aîgh stûb lâ yahvûnît, c’est-à-dire qu’il ne devient pas abattu » ; cf. Y. XLIV, 20 d. — Cf. Y. XXXIII, 12 o.
24. Pour qu’ils lui inspirent « les mêmes désirs [de vertu] et les mêmes actions ».
25. Au jour de la résurrection. — Vers prononcé par la Terre, selon le Grand Bundahish (p. 41), au moment où Ahriman fondit sur elle.