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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


légende des Zervanites qui fait d’Auhrmazd et d’Ahriman deux frères jumeaux conçus dans un même sein (voir note 10).

Consulter Dînkarl, IX, 7 (Sûthar), ‘2Q[Varshtmânsar), 52 (Bak).

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1 . At tâ vakhshyâ. — Ces lois de Mazda', qui les connaît les dise à qui les désire^ ; ces louanges d’Ahura, ces liturgies de Vohu Manô ^  : œuvre sainte et de bonne pensée, ceux qui dans la lumière céleste^ la verront se réjouiront.

2. Ecoutez de vos oreilles la doctrine excellente “ et examinez bien d’une intelligence claire, afin que nous choisissions chacun pour nous, homme et femme, [la loi] à préférer®. [Car] au jour de la grande affaire’, nous recevrons le prix de renseignement que nous aurons suivi *.

3. Les deux Esprits primitifs ® ont eux-mêmes proclamé leurs deux na-

1. Mazili'itlia, contracté de Mazdà-datlià (Auhrmazd-dàt P.) ; litl.  : « les dons de Mazda », c’est-à-dire la parole sainte « l’Avesta et le Zend » (P.).

2. « Le sage doit les enseigner » (P.)  ; cf. XLV, 1 ; LI, 8.

3. Les staotà en l’honneur d’Ahura et les yêsnyâ inspirées de Vohu Manô (récitées dans un esprit de piété) ; sur les Staotà yêsnyà voir à l’Introduction l’analyse du Yasna.

4. Les dieux. « Les dieux, voyant l’Esprit du sacriflce, se réjouiront » (P.). Paraphrase du Dinkart, IX, 30, 1  : « PEsprit du sacrifice de l’homme sage, instruit, et qui pense le bien, se mêle vite à la lumière du soleil et vient combler les vœux et faire la joie des Amshaspands ». — Le sens littéral est  : « [il y en a] qui [sont] pensant le bien avec sainteté ; et il y a vue dans la lumière céleste avec joie ».

5. valiishtà  : est rendu ici, non pahlûm, mais p&vvakhshtnishn « qui fait grandir» ;

cf. p. 171, note 68.

6. âvarenào vîcitlialiyà  : kâmak lanâ barâ vicînishn.

7. para mazé yâonliô  : j)un zak mas kdr, pun pasàkht pun tant pasîn </. à la grande affaire, à l’épreuve [duVar ; v. note 39], au jour de la résurrection ». La grande affaire, la plus grande des affaires (mazishtem yâonliàm), la plus grande de toutes les choses (vîspé-niazislilem) sont des expressions employées pour désigner la résurrection  : Y. XXXVI, 2, note 5 ; LVIIl, 7 ; XXXIII, 5.

8. Ou peut-être  : « que nous aurons fait suivre ». Litt. « montrant (baodhantô] à nous en retour (paili) pour cet enseignement ». — Glose  : ô zak âmûkhtishn lanâ nikizênd pdtdahishn, aîgliamân mandûm î frârûn âmûkhtan râi pâtdahishn obdûnênd '< pour cet enseignement de nous, on nous montre récompense ; c’est-à-dire qu’on nous donne récompense pour notre apprendre quelque chose de bien ». — sazdyâi, de sas(“ sanh)-di ; cf. sàsna.

9. « Auhrmazd et Zanâk Mînôî » (P.).