donné le vrai moyen de lutter contre le mal : malheureusement, les hommes ne la suivent pas, ils n’obéissent pas au Maître spirituel ni au Maître temporel (c’est-à-dire aux deux autorités légitimes). C’est seulement pour le laboureur bon qu’Ahura a créé le bétail.
7. Ahura a donné la graisseau bétail, pournourrirl’homme : età l’homme il a donné sa loi, pour lui apprendre à ménager la vie animale. Mais quel est l’homme, demande Ahura, qui, inspiré de Vohu-Manô, révélera cette loi aux hommes ?
8. J’ai trouvé l’homme unique qui la recueillera, répond Vohu Manô ; c’est Zarathushtra, lequel chantera aux hommes ce qu’il y a à faire pour lutter contre le mal.
9-10. A ces mots Géush Urvan gémit sur l’impuissance de son protecteur, sur la faiblesse de l’apôtre qui devrait être maître absolu. Quand les puissants de la terre mettront-ils leur force à son service ? Elle appelle au secours de Zarathushtra Asha, le Bien, Vohu Manô, la Bonne Pensée, Rhshathra, le Pouvoir, et avant tout Ahura.
11. Zarathushtra paraît et demande à ses quatre protecteurs leurs récompenses célestes.
Consulter Dlnkart, IX, 6 (Sûtkar), 29 (Varshtmânsa ?'), 51 (Bak) \ Dàdistan, XXII.
Le Zôt seul * :
1. Khshmaibyâ géush urvâ. — L’Ame du Bœuf- pleurait vers vous* : « Pourquoi m’avez-vous créé et qui m’a formé ^ ? Me voici en proie* au
1. « Ici et à toutes les Gâthas verser du lait sur le Barsôm » (Danâ jîvâk ukulâ jîvâk gâsêjiv ol barsôm yadrûnishn\ Pt‘).
2. Géush Urvan, Gôshûrûn ; voir l’Introduction du Hâ.
3. Vers les Amshaspands.
4. Le pehlvi a : « pour qui ai-je été formé ? » ce qui est certainement le sens latent. La réponse directe à cette question se trouve au § 6 : « C’est pour le bon laboureur que t’a formé ton créateur ».
5. àhishàyâ, est traduit am âhûkinit pun hamâk (N. âbadhayati sarvatra jneyam)^ « m’afflige de toute manière ». àhishàyâ (lire âhushàyâ ?) est un instrumental féminin de âhishâ (àhushâ ?), ayant la force verbale de âhûkînîtan, d’où le régime mâ.