ligion ou du monde des rapports que le texte ne justifie pas toujours. Ainsi les sept Hâs de la Gâtha Ahunavaiti se rapportent, selon le Cîm î Gâsân (§ 14), aux sept Amshaspands et aux objets terrestres qu’ils représentent :
Ahya yâsà (Y. XXVIII) à Auhrmazd et à l’homme de bien ;
Khshmaîhyâ (Y. XXIX) à Vahûman et au troupeau ;
At tâvakhshyâ (Y. XXX) à Ardibahisht et au feu ;
Tà vé urvàtâ (Y. XXXI) à Shahrêvar et aux métaux ;
Hvaêtumaiti (Y. XXXII) à Spendârmat et à la terre ;
Yathàish (Y. XXXIII) à Khordâd et à l’eau ;
Yâ-shyaothanâ (Y. XXXIV) à Amurdâd et aux plantes.
Le second Hà est le seul qui se prête bien à ce rapprochement ; pour les autres, on a profité de quelque rencontre de détail pour établir la symétrie.
Les trois premiers Hâs, les tishrô paoirya, sont le symbole des trois éléments matériels du corps, — eau, vent et feu ; — les onze strophes qui les composent sont le symbole des onze éléments spirituels. Leur récitation rend présents au moment les trois prophètes de l’avenir Oshêtar, Oshêtarmâh et Sôshyans.
Yathâ ahû vairyô 1[1] : Le désir du Seigneur est la règle du bien.
Les biens de Vohu Manô aux œuvres faites en ce monde pour Mazda !
Il fait régner Ahura, celui qui secourt le pauvre (4 fois).
Ashem vohû 2[2] : La sainteté est le bien suprême, et c’est aussi le bonheur. Le bonheur à celui qui est saint de la sainteté suprême (3 fois).
Nous offrons le sacrifice à l’Ahuna vairya.
Nous offrons le sacrifice à l’Ashem très bon 3[3], très beau, immortel, bienfaisant.
Yêńhê hâtãm 4[4] ; Celui et ceux dont le culte, Ahura Mazda le sait, donne le bien aux êtres, en retour de leur sainteté, à ceux là — à eux et à elles — nous offrons le sacrifice.