Et plus librement :
« Ceux pour le culte desquels Ahura Mazda promet le bonheur aux fidèles, en récompense de leur sainteté, à ceux-là, dieux et déesses, nous offrons le sacrifice. »
C’est-à-dire que le culte d’Ahuraet des Amesha-Spentas amène la prospérité de ceux qui le pratiquent.
Cette prière est imitée de la première strophe de la Gâtha Vohukhshathra, Y. LI, 22 ; cf. XV, 2 :
« Celui et ceux dont le culte, Ahura Mazda le sait, nous donne le bien, en retour de notre sainteté. aux êtres, en retour de leur sainteté, à ces êtres, qui ont été et qui sont 2[1], je sacrifie par leurs noms et leur apporte mon service. »
Elle peut s’adapter également au culte des Fravashis (Vp. XVI, 3 Sp. XIX, 7 ; Yt. XIII, 148). C’est la formule liturgique par excellence, comme résumant le sacrifice (Yêsnîm vacô), et elle se présente comme conclusion d’un grand nombre des Hâs du Yasna et de toutes les Gàlhas en particulier. A la différence de l’Ahuna Vairya et de l’Ashem vohû qui émanent d’Ahura (Y. XIX, 14 ; XX, 3), elle émane de Zoroastre (§ 1). Comme résumant le sacrifice, le Yêñhé hâtâm est désigné sous le nom de yasnô-kereti (Yt. LVII, 22).