Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
173
ZEND-AVESTA : YASNA 20. — BAGHAN YASHT 2
1. Ahura Mazda a prononcé : Ashem vohû vahishtem astî, « la sainteté est le bien suprême ».
3. yat ashâi vahishtâi ashem « qui est saint de la sainteté suprême » résume toute l’Écriture pour qui est tout à l’Écriture 6[5].
- ↑ 2. hvaêtavê hvaêtàtem ; litt. « appartenance à qui lui appartient », quelque chose comme suo suum. Glose : « lui donne ce qu’il faut lui donner ». La vertu est le bien suprême au sens matériel, celui qui le pratique en est payé. Cf. note 4.
- ↑ 3. tkaêshem, dâtôbarih ; c’est-à-dire que le juge doit s’inspirer de cette formule.
- ↑ 4. Litt. « enseigne avec qualité de bien faire tout juste à l’égard de tout juste ». Cf. le début de Gâtha Ushtavaiti : Y. XLIII, 1 a : ushtâ ahmâi yahmâi ushtâ hahmâicit.
- ↑ 5. Litt. « il enseigne avec qualité d’homme tout juste envers tout juste » : nâ stâitya, parallèle à ushtâtaitya, est traduit gabrâ àstishnîh, khvêshkârih « tenue d’homme, honnêteté » : thème nâ-stâti (stâti sscr. sthiti).
- ↑ 6. Litt. « enseigne tout le màthra à celui qui est tout màthra », c’est-à-dire que le fidèle qui veut connaître ou appliquer toute l’Écriture sainte trouve résumées dans ce mot Ashem vahishtem toutes les vertus que recommande le livre sacré : ce mot est la Loi et les Prophètes.
- ↑ 7. ashâi khshathrem, c’est-à-dire l’idéal que doit remplir la bonne royauté. Dînkart, IX, 48, 4 : « ceux qui exercent vertueusement la royauté, ceux-là surtout travaillent à récompenser ceux qui font de bonnes œuvres » (pun kirfakgarân môzdînitan).
- ↑ 8. Qui fait appel à la justice contre le méchant : « ceux qui rendent avec rectitude la sentence et la justice, ceux-là surtout travaillent à punir le malfaiteur » (pun bajakgar pûhlinitan).
- ↑ 9. Saoshyaût, les grands bienfaiteurs, les bienfaiteurs de l’humanité (cf. Y. IX, note 7) ; le Dinkart voit ici les hommes de concorde et de sagesse : « ceux qui font arbitrage et sagesse, ceux-là surtout travaillent à la prospérité du monde » (manic mîyânjîkîh dânâkih obdûnênd afirtar pun khûp ràyînitârih ï gêhân. Ces trois membres de phrase résument les trois formes de l’Asha dans le prince, le juge et le saint.
- ↑ 10. L’Ashem vohû émane d’Ahura, comme l’Ahuna vairya (Y. XIX, note 53) ; par opposition au Yênhê hâtàm (XXI, 1).