APPENDICE
La kiryâ indienne que j’ai suivie dans ce Hâ a laissé tomber un nirang compliqué, qui se trouve dans les manuscrits liturgiques et, qu’il m’aurait été impossible d’interpréter sans l’assistance amicale de M. Tahmuras. M. Tahmuras a bien voulu relever le texte du nirang dans le Vendidad Sadé et le Yasna Sadé de la Bibliothèque Mulla Firoz (Mf2, Mf1) : je prends comme base le texte Mf1 qui est le plus complet et le plus correct :
Au mot sastica :
Zôt Râspîg sastica kâla 2 barâ gavishn ; Barsôm madam vakhdûnishn U bâra 2 nîm lakhvâr kunishn, 8 pun dûkân kûn (lire dûkânakô) min dashan ham ôshmûrtan, êvak tâk râsttar u satpartar pun datûsh kartan, barâ afrâztnishn ; Barsôm var i (Pt4 et Mf2 ol) Mâhrûî asarûnishn.
Littéralement : « Le Zôt et le Râspî disent tous deux sastica. Prendre le Barsôm, le diviser en deux, compter huit tiges en partant de la droite, prendre pour datûsh une tige plus droite et plus forte que les autres, la dresser ; lier le Barsôm sur le Mâhrû. »
Pour éclaircir ces indications obscures, je ne saurais mieux faire que traduire en la résumant une lettre de M. Tahmuras :
« J’ai eu quelque peine à trouver l’explication de la kriyâ dont vous me demandez le sens, par la raison que cette kriyâ n’est pas accomplie par les Mobeds Shahansais et par suite je ne pouvais trouver personne pour me l’expliquer. En continuant mes recherches, j’ai trouvé qu’elle est suivie par les Mobeds Iranis et dans l’Inde même par ceux de la secte Kadmi. Je vous envoie les éclaircissements qu’ils m’ont fournis ......
« Avant de prononcer le mot sastica, le prêtre lève le Barsôm avec la