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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
« Celui et ceux dont le culte, Ahura Mazda le sait, nous donne le bien en retour de notre sainteté., à ces êtres, qui ont été et qui sont 4[1] je sacrifie par leurs noms et leur apporte mon service. »
2 (7). « Sur une royauté qui veut le bien, je confère toutes les faveurs de la fortune 5[2]. »

Le Zôt et le Râspi prononcent ensemble les mots yênhê me ashât hacâ. En prononçant yênhê mê, le Zôt prend la soucoupe à jivâm et en verse quelques gouttes dans la coupe qui a servi au Parâhôm ; aux mots ashât hacâ, il y verse deux parts de jivâm ; après les mots yêsnê paitî, il prend le zôr-tâê 6[3], le trempe dans le jîvâm et le passe sur l’Evanghin du Barsom jusqu’au mot ustememcît « à la fin » (§ 3).

3 (8). Que prête l’oreille à ce sacrifice Ahura Mazda, très bienfaisant et saint, qui nous veut le bien, du commencement de ce sacrifice à la fin !

Oui, que prête l’oreille à ce sacrifice Ahura Mazda, très bienfaisant et saint, qui nous veut le bien 7[4] !

Yathâ ahû vairyo.
Le Zôt.
Le désir du Seigneur… — que l’Âtarvakhsha 8[5] me le dise !
Le Râspî.
C’est la règle du bien. Que l’homme de bien qui la connaît la proclame !


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a

    Yênhê hâtàm (voir l’introduction au Hâ XXI) : elle est reproduite ici avec les formes du dialecte moderne.

  1. 4. Les Amshaspands qui sont immortels, amesha.
  2. 5. Premiers vers de la même Gâtha (note 3).
  3. 6. La tige de barsom qui pose sur le jîvâm et que l’on appelle aussi jivâm.
  4. 7. Pris du Yasna LV, 1.
  5. 8. Le Râspî, en sa qualité de servant du feu : il a revêtu cette qualité par sa dernière opération qui a consisté à jeter de l’encens sur le feu (Yasna XI, p. 113, § 11 ; cf. Vp. III, 6).