Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
96
ANNALES DU MUSÉE GUIMET
30 (93). Frappe pour le juste, qui veut détruire 92[8] le corps de l’effrayant serpent jaune, ruisselant de venin 93[9], ô Haoma d’or !
- ↑ 85. aènańhô : P. kînîk, vinàskâr ; N. dvêshî, pâpakâri.
- ↑ 86. verenùidhi : P. vartin ; parivartaya.
- ↑ 87. skendem… kerenùidhi : tabrak obdûn, glosé akârîh barâ obdûnênd « on le réduit à l’impuissance ».
- ↑ 88. fratuyâo, frâj patûk havâ-ât « qu’il ne soit pas fort en avant » : noter la corrélation de fra-tu et patûk, qui montre que patûk pa-tûk. — zharetâra, v. note 74.
- ↑ 89. « C’est-à-dire qu’il ne puisse faire le mal avec ses mains » (Comm. P.). — gava, v. note 74.
- ↑ a et b 90. Parce qu’il jetterait sur elle le mauvais œil : cf. Y. XXXII, note 37. — ashi, v. note 74.
- ↑ 91. « De sorte que nous ne puissions plus avoir une bonne pensée » (Comm. P.) ; il s’agit de l’Ashemaogha trompeur (note 57).
- ↑ 92. nàshemnài ; N. vinâçayati. — vadare jaidhi est traduit en pehlvi padtâkini zanishn aighash cârak barâ yamalatûn « révèle-lui le coup, c’est-à-dire dis-lui un moyen [d’échapper] » : cette traduction n’est pas grammaticale, car jaidhi, traduit comme substantif, est un impératif, et vadare, traduit comme impératif, est une forme nominale ; mais on peut en tirer que vadare contient l’idée de « manifeste » ; et ailleurs en effet, dans vadare vôizhdat, Y. XXXII, 10 c, vadare est rendu comme substantif adverbial pun padtâkih « manifestement, publiquement ». La traduction grammaticale serait donc pun padtâkîh zanishn yahbûn, dont padtâkinîh zanishn est l’équivalent pour le sens.
- ↑ 93. simahé : P. sahmkûn, N. bhayamkara ; je ne sais s’il y a un rapport étymologique entre sima et sahm (qui serait * si-thma ?) ou si on a traduit par sahm à cause de la ressemblance accidentelle des deux mots. — vaêpa dans vishô-vaêpahè est traduit barâ âyâft, c’est-à-dire qu’il est analysé vi apa ou peut-être vi apaya (cf. note 101).
- ↑ 94. vîvarezdavatô : jût varzitâr [man jût varzît aîgh zak apâyît] « qui agit autrement qu’il ne faut ».
- ↑ 95. khrvîshyatô : khôrak boyahûn ; ou simplement « qui meurtrit ».