Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/202

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




HÂ 4 [SRÔSH DARÛN]


Ce Hà reprend l’ensemble des offrandes matérielles et spirituelles énumérées dans les deux Hâs précédents et les consacre aux divinités du sacrifice. L’énumération divine est celle du Hâ I ; la formule essentielle est pairi dademahî âca âvaêdhayamahî. Le premier terme signifie « nous donnons », le second est traduit par la tradition nividînam, c’est-à-dire comme nivaêdhayêmi (Y. 1, 1) ; le pehlvi ajoute ziyam gûft, ce qui semble signifier « comme je l’ai [déjà] dit » ; cf. Yp. X, 11 : le sens serait donc : « nous vous les annonçons, comme nous l’avons déjà fait, et nous vous les offrons ». Mais la véritable offrande n’a lieu que dans le Hâ VII où elle est exprimée par le terme dadhâmi « je donne » : il faut d’autre part qu’il y ait une nuance entre pairi dademahî et dadhâmi d’une part, entre nivaêdhayêmi et âvaêdhayamahî de l’autre. Au point du sacrifice où nous en sommes, les dieux se trouvant d’une part, les offrandes de l’autre, il n’y a de place que pour un acte : c’est l’attribution des unes aux autres, l’annonce que celles-ci sont destinées à ceux-là ; c’est ce que nous convenons d’exprimer par le verbe « consacrer ».

L’intention de la formule est yasnâica vahmâica khshnaothrâica frasastayaêca « en sacrifice, prière, réjouissance et glorification ».

_____________


Le Zôt prend de l’eau dans la cuve et la verse sur le barsom.

Zôt et Râspî ensemble :

1. Ces bonnes pensées, ces bonnes paroles, ces bonnes actions ;