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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
comme divines. On les appelle pour cette raison les Gâhs ou Andargâhs ils portent chacun le nom de l’une de ces Gâthas :


  Akunvat gâh Ahunavaiti Gâtha
  Ushtvat gâh Ushtvaiti
  Spantômat gâh Speñta Maînyu
  Vohushatr gâh Vohu Khshathra
  Vahishtôisht gâh Vahishtôishti 3[1]

Dans toute cérémonie religieuse l’invocation du jour 4[2] et du mois 5[3] est un élément indispensable : c’est une façon de dater la cérémonie. L’ensemble des invocations aux trente jours forme le Sirôza (voir au vol. II).

Outre la division en jours, le mois connaît une division en trois sections, déterminées par trois moments : Añtare-mânha, Perenὸ-mâoṅha et Vîshaptatha « la nouvelle Lune, la pleine Lune et la Lune décroissante » : ces trois moments sont célébrés par la récitation du Yasht de la Lune (voir page 12, note 34).


Appendice D. — Les Fêtes de saison (Yâirya ou Gâhânbâr 1[4])

Maidhyôi-zaremaya, Maidhyôi-shema, Paitishhahya, Ayâthrima, Maidhyâirya, Hama-spathmaêdaya.


L’année était divisée en quatre saisons correspondant aux nôtres. Cette
  1. 3. Albirûni, p. 53 ; Grand Bundahish, p. 23.
  2. 4. Voir un exemple Yasna, I, 11, 36.
  3. 5. Voir Yasna, I, 11, 37.
  4. 1. Sur les Gâhânbârs, voir Burnouf, Commentaire sur le Yasna, 302 suite ; Roth, Der Kalender des Avesta, ZDMG. 1880, 698, et Albìrûnì. Chronology, IX. Albìrûnì a consulté des sources contemporaines ou sassanides ; tenir compte, en se servant d’Albìrûnì, du fait qu’il avance les Gâhânbârs de quatre mois sur leur date naturelle : cela tient à ce que les intercalations nécessaires n’ont pas eu lieu durant 4 périodes de 120 ans : la dernière intercalation fut faite sous Yazdgard, fils de Sapor, par le Dastùr Yazdgard, de Hizàr, autrement dit entre 399 et 420 : Albìrùnì écrit vers l’an 1000 ; c’est-à-dire dans la 5e période de 120 ans, avec un retard de 4 intercalations.