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O-MI-TO-KING

OU

SOUKHÂVATÎ-VYOÛHA-SOÛTRA
D’APRÈS LA VERSION CHINOISE
DE
KOUMÂRAJÎVA
Traduit du chinois par MM. IMAÏZOUMI et YAMATA

MM. Ymaïzoumi et Yamata avaient déjà commencé la traduction de ce Soutra, quand nous avons reçu le très intéressant travail de M. Max Müller sur les textes sanscrits découverts au Japon. Nous avons pensé qu’il serait de quelque intérêt pour le lecteur de pouvoir comparer la traduction du texte original et la version de Koumaragiva, malgré le peu de différences qui existent entre ces deux textes. Nous faisons suivre cette traduction littérale du texte sanscrit dans le caractère original.

Voici ce que j’ai entendu :

Un jour, Bouddha était dans le jardin de Jêtavana Anatapindaka du pays de Çravasti avec 1 250 grands Bikshous. C’étaient tous les grands Arhats connus de tout le monde, les grands disciples tels que Sharipoutra, Sthavira, Mahamaudgalyayana, Mahâkâsyapa, Mahâkaprina, Mahakatyayana, Mahâ­kaustila, Révata, Çoudipanthaka, Nanda, Ananda, Râhoula, Gabâpati, Bharadhâja, Kalôdayi-Baldvoula, Anirouda, etc. ; ainsi qu’avec les Bodhisattvas Mahasattvas qui sont les grands Bodhisattvas tels que Manjousri Bodhisattva, Agita Bodhisattva, Gandhastian Bodhisattva, Nityodoukta Bodhisattva, Anixiptadoura Bodhisattva, etc.

Et (enfin) avec une foule d’innombrables Bodhisattvas ainsi que Sakradevanamindra, etc.

Alors Bouddha dit à Sharipoutra :