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VOCABULAIRE DE L’ANALYSE DU KANDJOUR
Dharma, tib. : chos, « la loi », désigne proprement la doctrine du Buddha et le deuxième refuge ou le troisième joyau « 1° le Buddha, 2° la loi, 3° la confrérie », mais a un sens très élastique et désigne souvent tout autre chose que la doctrine de Çâkya. — Ce mot entre dans la composition de plusieurs noms propres. — Commémoraison de la loi (Mdo xxii, 14°, XXV, 5°). La roue de la loi (Mdo xxvi, 33°, xxx, 13°).
Dharma-çrî-mitra, traducteur de Rgyud xiv, 1°, 19°.
Dharma-çri-prabha, pandit indien, traducteur de Dulva xi et de Mdo XVII. 1°.
Dharma-dhâtu, « l’élément de la loi », la racine première ou la première cause de toutes choses ; — discussion sur ce sujet entre Çâriputra et Manjuçrî (Mdo vii, 6°). Son indivisibilité (Kontsegs, 7°).
Dharma-guna, « qualités de la loi », sujet traité dans Mdo vu, 2°.
Dharmakara, de Kaçmir, un des traducteurs de Dulva, i, ii, iii, iv.
Dharma-Kâya, « le premier être moral ». Çâkya explique ce que c’est à Manjuçrî (Mdo v, 1°, chap. x) ; — « une des trois personnes du Buddha », expliqué à Xitigarbha (Mdo xxii, 16°).
Dharmaketudhvaja, Bodhisattva : questionne Çâkya sur les dix vertus requises d’un Bodhisattva (Mdo xx, 12°).
Dharma logros, traducteur de Rgyud x, 1°.
Dharmapâla, un des traducteurs de Mdo x.
Dharma-raxita (Arhat), compilateur de l’Udâna (Mdo xxvi, 23°).
Dharma-skandha, tib. : Chos-kyi-phung-po, l’agrégat de la loi. Çâkya explique à Çâriputra ce que c’est (Mdo xx, 3°).
On en compte quatre-vingt-quatre mille ; il ne faut pas attacher grande importance à ce nombre que les bouddhistes emploient souvent (Çâkya a eu quatre-vingt-quatre mille femmes ; le Tibet compte quatre-vingt-quatre mille moines etc.). Il ne peut désigner ici que les Çlokas ou membres de phrases de même longueur que les Çlokas. On en compterait quatre-vingt-quatre mille dans la masse du Kandjour ; ce qui ferait une moyenne de huit cent quarante par volume.