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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
(Dulva III, 40). Sagama, femme de Campa, mariée à Çrâvasti (Dulva m, 114) ; fonde un Vihara (Dulva iii, 126) ; offre l’hospitalité à Çâkya et des dons aux moines, entre autres, des vêtements. Règlements que Çâkya fait à cette occasion (Dulva m, 135-142) ; il y réglemente la manière de se reposer à l’occasion d’un voyage pénible de Sakatana à Çrâvasti (Dulva III, 180-200) ; y arrange diverses querelles de ses moines (Dulva m, 219-229). Çâkya y interdit à ses moines de se frotter avec des ouïes de poisson (Dulva x, 5). Nanda, moine, y reçoit en présent de son ancienne épouse des étoffes blanchies avec soin (Dulva xi, 1-2).
C’est à Çrâvasti que Çâkya a fait presque tous les règlements de sa confrérie de nonnes (Dulva ix). Histoires de nonnes (Dulva xi, 326-487). C’est au corps de moines de Çrâvasti que la succession de Upananda échoit tout d’abord entière ; mais ils sont obligés de partager avec ceux des cinq autres villes. (Dulva iii, 162-5).
C’est de Çrâvasti que Çâkya part pour aller revoir sa patrie (Dulva IV, 142).
Çâriputra y meurt et y a son Caïtya funéraire, où l’on célèbre des fêtes annuelles (Dulva xi, ci).
Sûtras prononcés à Çrâvasti : Mdo i, iii, iv, 3° ; vi, 2" ; vii, 4°, 5° ; xv, 1° ; XVI, 17° ; XXV, 1° ; xxvi, 35° ; xxvii-xxviii eu partie ; xxix, 4° ; XXX, 5°, 8°, 11°, 15". Rgyud xiii, 27°, 32°, 71° ; xv, 6° ; xvi, 2° ; xix, 1°.
Çrenika, second nom ou épithète de Bimbasâra. Voir ce mot.
Çrî, « Bonheur, félicité, fortune », nom de la divinité appelée aussi et plus ordinairement Laxmî (Rgyud xv, 3").
Çâkya annonce à Avalokiteçvara qu’elle deviendra un Buddha (Mdo XV, 13°. Rgyud xiv,3°). Le même adresse au même un sûtra sur elle sous le nom de Çraya (Rgyud xv,4°) ; ses douze noms (Rgyud xv, 4°, 5°).
Elle est, sous le nom do Laxmi, un des auditeurs de Rgyud xii, 2°. C’est à sa demande ( ?) que Çâkya dit le sûtra Mdo xvii, 11°. Selon Csoma, c’est à la demande de Umâ ; mais le mot tibétain auquel il donne le sanskrit Umâ pour équivalent signifie «Çrî, la grande déesse ».