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VOCABULAIRE DE L’ANALYSE DU KANDJOUR

Cilupa (ou Chilupa ?), introducteur du système tantrika dans l’Inde au dixième siècle (Rgyud i, 3°).
Çiva, célèbre divinité hindoue, adoptée par les bouddhistes qui ont allié leurs idées à celle du çivaïsme dans le système tantrika. Voir Rudra.
Son origine (Rgyud i, 10°), entend, sous le nom de Maheçvara avec Brahma et Visnu, une leçon sur les six vertus transcendantes (Rgyud XTii, 26°). Son entretien avec Durgâ cité (Rgyud v, 1°).
Heruka est un saint déifié du caractère de Çiva (Rgyud iii, 2°) .
Ço-cum-pa, femme artificieuse (Dulva xi. 321-5).
Çraddhakara-Varma, traducteur de Rgyud v, 2° ; viii, 2°, 5°.
Çrâvaka, « auditeur », nom général des disciples de Çâkya, revenant très fréquemment dans les livres bouddhiques et que Csoma aurait sans doute pu citer plus souvent. Il ne se trouve que dans l’analyse de Rgyud XII, 2°. Qualifications des Çrâvakas (Çer ph’yin et Rgyud xii, 2+). Leurs degrés de perfection (Mdo xix, 3°). Les cinq premiers Çrâvakas sont cités, Mdo vii, 1°, 3°. D’autres sont énumérés, Mdo vii, 1°, 3°, etc.
Çrâvastî, tib. : Mñan-yod, une des six villes remarquables de l’Inde (Dulva ii, 33, 34) ; et une de celles où Çâkya a résidé et enseigné le plus souvent (Mdo vi, 2). Capitale du royaume de Koçala.
Çâkya s’y rend et on lui offre un parc dans le voisinage pour résidence (Dulva IV, 128-137 ; iii, 306-365). Prodiges qui signalent son arrivée (Dulva IV, 137). Il y prohibe l’entrée des esclaves dans la confrérie (Dulva 1, 110-2) ; celle des hermaphrodites (Dulva i, 138-9) ; y fait ses prescriptions relativement aux Nâgas (Dulva i, 139-145 ; y prohibe l’entrée des Tirthikas dans la confrérie (Dulva i, 175) ; celles des parricides (Dulva 1, 177-188) ; celle du meurtrier d’un Arhat (Dulva i, 188190) ; y réglemente la manière de passer l’été (Dulva i, 357-378) ; y fait ses réglementations médicales (Dulva ii, 10-19) ; y donne des règles pour le partage des successions (Dulva iii, 166). Çàkya s’y arrête à son retour du lac Anavatapta et y reçoit l’hospitalité de Sagaina (Dulva iii, 20-21) ; il y adoucit, à l’occasion d’une famine, la rigueur des règlements (Dulva iii, 38) ; y permet à ses moines d’accepter des offrandes