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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Çâkya 1. Nom d’un peuple fixé au nord de l’Inde, non loin de l’Himâlaya, dont la capitale était Kapilavastu sur les bords de la Bhâgirathi, et gouverné par la famille Angirasa ou Sûryavam̃ça (Dulva iv, 25). Ce pays dépendait du Koçala (ibid). Histoire fabuleuse de l’origine des Çâkyas (Dulva iii, 419-446).
Le peuple Çâkya adopte le bouddhisme (Dulva iv, 149-164, vi, l3l). Conquête du pays des Çâkyas par le roi de Koçala ; prise de la capitale et massacre des habitants ; les survivants se réfugient dans le Népal (Dulva X, 145-160). Instruction donnée à la demande d’un Câkya (Mdo XIII, 8° ; XXII, 2°), de plusieurs Çâkyas (Rgyud xiii, 57°).
2. Désignation habituelle du Buddha historique, Çâkya-muni, tib. : Çâkya-thub-pa, qui était de la nation Çâkya. Il est aussi appelé quelquefois Çâkya-simha, « lion de Çâkyas. » (Rgyud ix, 2°). Il est impossible de signaler tous les passages où son nom revient : il est question il lui à chaque instant ; c’est presque toujours lui qui a la parole. Tout ce qu’on dit se rapporte à lui d’une manière directe ou indirecte. Il faut nécessairement se limiter à quelques mentions plus importantes que les autres.
Son histoire est spécialement racontée dans Dulva iii, 419-446, iv, 1-164. Mdo II, 1 ; XXVI, 1°. Sa mort dans Dulva xi, 635, 6 ; Mdo ii, 1°, Mdo VIII, 1° ; Myang-hdas. Sa qualité de Buddha prédite (Mdo xv, 8°).
Il est donné comme le quatrième Buddha du Bhadrakalpika (Mdo i) : ailleurs on en place six avant lui au lieu de trois (Dulva v, 30°). Sa province est décrite. Mdo xxii, 2°.
La règle est que c’est lui qui donne l’instruction ; quelquefois il la fait donner par un de ses disciples (Dulva iii. 419, etc. Rgyud xiv, 14° ; xvii, 2°).
Les Sutras dans lesquels l’instruction est donnée par un autre que lui forment une exception. En voici l’indication :
Mdo iv, 1° ; xiii, 4° ; xiv, 5°, 6° ; xv, 1° ; xv, 16° ; xvi, 3° ; xix, 1° ; XX, 10° ; XXII, 1°, 4° ; xxix, 1°, 2°, 3°, 4°.
Par contre, dans les textes tantrika qui forment la section Rgyud, ce sont presque toujours d’autres que Çâkya (-muni) qui prennent la parole ; et ceux où il est signalé comme donnant l’instruction font l’exception. En voici l’indication :