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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
3° (sur le vide) : xxv, 9°, 12° ; xxvi, 16°, 29° : xxx, 5°, 8° : Rgyud xiii, 45°, 52°, 71° ; XIV, 19°.
Il assiste Çâkya dans ses derniers moments (Mdo vi. 2° ; viii, 2°), Çâkya lui donne ses dernières instructions et lui trace la marche à suivre pour la conservation de la doctrine (Mdo vi, 2° : Karunà-pundarika).
Après la mort de Çâkya, il participe au travail de la compilation des discours du Buddha et forme le recueil intitulé le Sùlra. (Dulva xi, 667, etc.). — Il est nommé chef de la confrérie après la mort de Kâçyapa (Dulva xi, 684) ; il meurt au milieu du Gange et ses reliques sont partagées entre les villes de Vaiçàlî et de Pataliputra (Dulva XI, 686-7).
Anâthapindada, nom du riche propriétaire de Çravastî qui a donné à Çâkya le Vihâra près de cette ville (Dulva iii, 306-365, iv, 126). Est-ce de lui quil s"agit, Rg. xiii, 32 ? — Ce personnage dont le nom signifie « donnant de la nourriture à ceux qui sont sans protecteurs », est très souvent cité et son nom est maintenant célèbre, quoique Gsoma ne l’ait pas donné. — Père de Sumagadha (Mdo xxix, 4°). — La persistance de Csoma à ne pas le nonnner est assez singulière.
Anavataita, tib. Ma-dros pa, lac célèbre que l’un identifie avec le lac Manassarovara, au nurd de l’Himalavo, vers les sources de l’Indus et du Gange qui eu sortent ainsi que le Paxu et le Sita (Dulva ii, 5U6).
Çâkya s’y transporte d’une façon merveilleux avec cinq cents Arhats (Dulva ii, :m). Il fait un assez long séjour sur les bords de ce lac ; il s’y enti-etient avec trente-six de ses principaux disciples et raconte leurs existences antérieures pour muutrer Ii’s conséquences des liMiiiies leuvres et des mauvaises (Dulva ir, 508-563 ; m, 1-2m). Il revient du lac avec les cinq cents Arhats.
Nom du roi des Nâgas (serpents) de ce lac : Çâkya lui adresse le Sûtra Mdo xii, 5°. — Le sens de ce nom est « non desséché ».
Anga et Angadha, nom d’un pays limitrophe dw Magadha. Guerre entre le roi de ce pays et Padma chen-po, roi de Magadha, qui est vaincu ; le Magadha est subjugué et le roi d’Anga y commet de grandes exactions (Dulva I, 2-10). Après plusieurs années d’oppression, Bimbasâra, fils de Padma chen-po, lève l’étendard de la révolte, triomphe, met à mort l’oppresseur et réunit le pays d’Anga au Magadha (Dulva I, 6-10).