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ANALYSE DU KANDJOUR

65. Gâthâ dviya-dhâranî, tib. Ts’igs-su-vcad-pa-gñis-pahi gzungs : ཚིགས་སུ་བཅོད་པ་གཞིས་བའི་གཟུངས​. Dhâranî, consistant en deux vers[1].

66. Ṣaṭ mukhi-dhâranî, tib. Sgo-drug-pa-gzungs, སྒོ་དྲུག་པ – གཟུངས​ (folios 429-430) : « Ce qui a six portes (ou entrées), dhâranî), par Çâkya. — Prières et mantras pour le bien-être des êtres animés.

67. Ṣaṭ axara-vidya, tib. Yi-ge-drug-pahirig sngags, ཡི་གེ་དྲུག་པའི་རིག་སྔགས​ (folios 430-432) : « Vidya mantra consistant en six lettres ». — Quelques mantras pour servir de préservatif contre des maladies déterminées. Adressé par Çâkya à Kun-dgah-vo.

68. Kañcavatî dhâranî. tib. Gser-can-gzungs, གསེར་ཅན – གཟུངས​ (folios 432-435) : « La Dhâranî d’or ». Charmes contre toute espèce de mal.

69. Karunâ-agramâ-dhâranî, tib. Sñing-rje mchog-gzungs, སྙིང་རྗ་མཆོག – གསུངས​ (folios 435-438) : « Celui qui est compatissant au suprême degré, dhâranî ». Expression d’adoration et prières adressées au Buddha pour obtenir sa protection contre les diverses calamités de la vie. — Quelques mantras.

70. Puṣpa kûta, tib. Me-tog-brtsegs-pa མེ་ཏོག་བརྩེགས་པ (folios 438-441) : « Amas de fleurs ». État heureux de ceux qui prennent leur refuge en Buddha.

71. Mahâ Dhâranî, tib. Gzungs-chen-mo, གཟུངས་ཆེན་མོ (folios 441-445)) : « La grande dhâranî ou le grand charme ». Kun-dgah-vo, ayant passé les trois mois d’été à Saketana (tib. Gnas-vcas) retourne à Çrâvastî (tib. Mñan-yod), près de Çâkya, qui lui dit cette dhâranî, comme un remède contre tout mal. — Quelques mantras, et histoires sur leur grande efficacité.

Nota. — Il y a plusieurs répétitions dans ce volume. La traduction de la plupart des ouvrages est attribuée aux célèbres traducteurs du ixe siècle, Jina-mitra, Danaçila, Surendra bodhi, Prajña Varma, etc. et Ban-de-ye-çes-sde. Toutefois je pense qu’ils n’ont pas pris part à la traduction de plusieurs de ces textes, si j’en juge d’après le contenu de ces ouvrages et celui d’autres traités traduits ailleurs par eux. Les écrivains tibétains nous apprennent que, à cette époque, les princes n’autorisèrent la traduction que d’un petit nombre d’ouvrages du système tantrika.
  1. Répétition de Mdo XI. 2e. (L. F.)