Quelques phrases sanskrites importantes, en forme de prière ou de charme (aux effets merveilleux).
3. Guhya-dhâtu karanda mûdra-dhâranî. tib. Gsang-va-ring-bsrel-gyi za-ma-tog གསང་བ་རིང་བསྲེལ་གྱི་ཟ་མ་ཏོག (folios 41-50). Dhâranî sur les mystères d’un vaisseau contenant quelques reliques sacrées. Description par Çâkya des saintes reliques de quelques Tathâgatas. Il y a des phrases sanskrites importantes, des charmes ou mantras.
4. Vipala-praveça, tib. Yangs-pahi grong-khyer-du hjug-pa, ཡངས་པའི་གྲོང་ཁྱེར་དུ་འཇུག་པ (folios 50-57) : « L’entrée dans la grande ville » (Vaiçâlî) (folio 59). Çâkya. voyageant dans le pays de Vṛji, va à Yangs-pa-can (Sk. Vâiçâlî). Il envoie Kun-dgah-vo (Sk. Ananda) à la porte de la ville pour y réciter quelques mantras (en sanskrit) et quelques vers de bénédiction. Ce même épisode a été signalé dans le second volume de la classe Dulva (folios 120-132)[1].
5. Buddha-hṛdayam-dhâranî, tib. Sangs-rgyas-kyi-sñing-po gzungs, སངས་རྒྱས་ཀྱི་སྙིང་པོ – གཟུངས (folios 58-62) : « L’essence du Buddha » Dhâranî. Quelques phrases sanskrites ; histoire de leurs merveilleux effets, quand on les répète fréquemment.
6. Sarva-Buddha angavatî dhâranî, tib. Sangs-rgyas-thams-cad-kyi-yan-lag-dang-ldan-pahi-gzungs སངས་རྒྱས་ཐམས་ཅད་ཀྱི་ཡན་ལག་དང་ལྡན་པའི་གཟུངས (folios 62-64). Dhâranî contenant toutes les parties (ou tous les membres) d’un Buddha. Adressée par Çâkya aux quatre grands rois résidant aux quatre côtés du Ri-rab (Sk. Meru).
7. Dvâdaça buddhakam, tib. Sangs rgyas-vcu-gñis-pa, སངས་རྒྱས་བཅུ་གཉིས་པ (folios 64-70). Sûtra sur douze Buddhas. Çâkya dit à Maitreya (Camba) les grandes perfections de douze Buddhas résidant à une immense distance à l’est et vers d’autres coins du monde. Bienfaits résultant de l’action d’entendre leurs noms et leurs perfections (en vers). Traduit par Jina-Mitra, Dânaçila et Ye-çes-sde (dans le neuvième siècle).
8. Sapta-Buddhakam, tib. Sangs-rgyas-vdun-pa, སངས་རྒྱས་བདུན་པ
- ↑ Ce texte n’est que la répétition du Sûtra du volume XXVI du Mdo, intitulé : Vaîçalî praveça Sûtra. Vipula, qui signifie « large », est une sorte de synonyme du nom de la ville Vaîçâlî qui a précisément ce même sens. (L. F.).