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ANALYSE DU KANDJOUR

(folios 558-564) Sûtra sur la grande assemblée (des dieux de plusieurs cieux). Les dieux des dix coins du monde viennent visiter Çâkya, le louer, l’adorer et prendre refuge en lui[1].

Çâkya appelle ses Gelongs et leur fait connaître les traits caractéristiques de ces dieux.

17. Maitrî-sûtra, tib. Byams-pahi-mdo, བྱམས་པའི་མདོ, (folios 364-574). Traduction différente du sûtra ci-dessus (voir vol. xxviii, Sa, folios 477-483)[2].

18. Maitri-bhâvana-sûtra, tib. Byams-pa vsgom-pahi-mdo, བྱམས་པ་བསྒོམ་པའི་མདོ, Çâkya dit à ses disciples les avantages résultant de l’exercice de la miséricorde ou de l’amour pour les autres[3].

19. Pancaçixyanuçam̃sa-sûtra, tib. Bslab-pa lngahi phan-yon-gyi-mdo, བསླབ་པ་ལྔའི་པན་ཡོན་གྱི་མདོ, Çâkya, à la demande d’un maître de maison, lui expose les avantages qu’il y a à ne commettre aucune des cinq actions immorales, savoir : meurtre, vol, adultère, discours menteurs, absorption de liqueurs enivrantes[4].

20. Giri Ananda-sûtra, tib. Rihi-kun-dgah-vohi-mdo, རིའི་ཀུན་དགའ་བོའི་མདོ. Giri Ananda étant très malade, Çâkya charge Kun-dgah-vo d’aller le trouver et de lui faire telles et telles représentations, de lui soumettre telles et telles considérations, afin qu’il puisse quitter ce monde sans regret[5].

21. Nandopananda Nâgarâja damana, tib. Kluhi-rgyal-po dgah-vo-ñer-dgah-hdul-vahi-mdo, ཀླུའི་རྒྱལ་པོ་དགའ་བོ་ཉེར་དགའ་འདུལ་བའི་མདོ. Çâkya dompte deux Nâgarâjas appelés Nanda et Upananda. Instruction qu’il leur adresse[6].

22. Mahâ Kâcyapa-sûtra, tib. Hod-srung chen-pohi mdo. འོད་སྲུང་ཆེན་པོའི་མདོ, (folio 593). Kâçyapa (un des principaux disciples de Çâkya, atteint un

  1. Le Mahâ-samaya-sûtra se trouve dans le Digha-nikâya (II, 6). Il est le 24e texte du Paritta.
  2. Je ne sais d’où ce teste est tiré, il n’est pas dans le Paritta. (L. F.) 
  3. Ce Sûtra est la réunion de deux textes palis extraits l’un de l’Anguttara-nikâya (Ekâdasanipâta II, 4), l’autre du 538e Jâtaka, le Temiya. — Les deux parties forment les textes 11 et 12 du Paritta. (L. F.) 
  4. J’ignore l’origine de ce texte qui n’est pas reproduit dans le Paritta. (L. F.) 
  5. Le texte pali se trouve dans l’Anguttara-nikâya (Dâsa-nipâta VI, 10), sous le litre de Gilâno (« le malade «). — C’est le 20e du Paritta ; il y porte le titre de Girimânanda.
    (L. F.) 
  6. Je n’ai découvert dans aucun des recueils canoniques le texte pali de ce Sûtra ; c’est seulement dans un recueil extra-canonique, le Sâra-sangaha que je l’ai rencontré. Il n’est pas dans le Paritta. (L. F.)