(folios 87-99). Explication sur le parfait exercice ou accomplissement de quatre choses ou sur la voie d’un Bodhisattva. Prononcé par Manjuçrî[1].
11. Tridharmaka-sûtra, tib. Chos-gsum-pahi mdo ཆོས་གསུམ་པའི་མདོ (folios 99-101). Instructions par Çâkya sur trois choses (convoitise, avarice et incontinence) qu’il faut éviter pour le bonheur avenir.
12. Dhartmiketu dhvaja paripṛccha, tib. Chos-kyi rgyal-mts’an-gyis-jus-pa ཆོས་ཀྱི་རྒྱལ་མཚན་གྱིས་ཞུས་པ (folio 101). Instruction sur les dix vertus requises d’un Bodhisattva pour qu’il arrive à la perfection suprême ; — donnée par Çâkya, à la demande de Dharmaketu-Dhvaja Bodhisattva.
13. Dharma-samudra, tib. Chos-kyi-rgya-mts’o ཆོས་ཀྱི་རྒྱ་མཚོ (folios 101-100). « Océan de vertus », sur les avantages qu’il y a à adopter la vie religieuse. Çâkya, sur le mont Patalaka, au bord de la mer, donne un enseignement sur plusieurs vertus, à la demande d’un Bodhisattva.
14. Point de titre sanskrit, tib. Chos-kyi-rgya-mo. ཆོས་ཀྱི་རྒྱ་མོ : « Le sceau ou la marque de la religion » (folios 106-131). Sûtra sur la moralité et la confession des péchés[2].
15. Sûrya-garbha (Vaipulya-sûtra), tib. Ñi-mahi-sñing-po çin-tu-rgyas-pahi-mdo ཉི་མའི་སྙིང་པོ་ཤིན་ཏུ་རྒྱས་པའི་མདོ[3], (traité ou Sûtra fort étendu), folios 131-350. Long traité sur plusieurs articles de la doctrine bouddhique, principalement sur les devoirs d’un Bodhisattva. Prononcé par Çâkya, à la demande de Ts’angs-pa (Sk. Brahmâ).
16. Tathâgata-garbha, tib. De-bjin-gçegs-pahi-sñing-po, དེ་བཞིན་གཤེགས་པའི་སྙིང་པོ (folios 350-371), « L’essence du Tathâgata » sur les excellentes qualités du Tathâgata et les divers défauts des hommes et autres êtres animés[4].
17. Vairocana-garbha, tib. Rnam par-snang-mdzad-kyi-sñing-po, རྣམ་པར་སྣང་མཛད་ཀྱི་སྙིང་པོ (folios 371-377). « L’essence de Vairocana. »
- ↑ J’ai donné dans le Journal Asiatique la traduction de ce texte et des trois précédents (n° 7, 8, 9, 10) ainsi que d’une partie du suivant (11). (L. F.).
- ↑ Le titre sanskrit, facile à restituer, doit être Dharma-mudrâ, (L. F.).
- ↑ « L’essence du soleil. »
- ↑ D’après ce Sûtra, « la nature du Tathâgata existe cachée dans toutes les créatures ; comme l’enfant bien-aimé est gardé dans le sein de la pauvre mère, ainsi l’or gît dans un lieu impur », etc. (en tout neuf comparaisons), Vassilief, le Boudhisme (p. 174) (L. F.).