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ANALYSE DU KANDJOUR

2. Sk. Manjuçri Vikurvâna, tib. Hjam-dpal-rnam-par-hphrul-va, འཇམ་དམལ་རྣམ་པར་འཔྲུལ་པ. « La transformation de Mañju-çrî. »

3. Sk. Sarva thathâgatâdhisthana-sattvâvalokena Buddhaxetranirdeçana-vyuha, tib. De-vjin-gçegs-pa-thams-cad-kyi-byin-gyis brlabs-sems-can-la-gzigs-çing-sangs-rgyas-kyi jing-gi-bkod-pa-kun-tu-ston-pa, དེ་བཞིན་གཤེགས་པ་ཐམས་ཅད་ཀྱི་བྱིན་གྱིས་བརླབས་སེམས་ཅན་ལ་གཟིགས་ཞིང་སངས་རྒྱས་ཀྱི་ཤིང་གི་བཀོད་པ་ཀུན་ཏུ་སྟོན་པ. « Description de la province sur laquelle tous les Tathâgathas ont répandu leurs bénédictions pour le bien des êtres animés. » Il y a dans ce Sûtra un enseignement moral et mystique. On y trouve aussi plusieurs Dhâranis en sanscrit, auxquelles on attribue une efficacité merveilleuse.

Ces trois Sûtras ont été traduits par les Pandits indiens Surendra-Bodhi, Çilendra-Bodhi et Jina-Mitra, et par le Lotsava tibétain Bande-ye-çes-sde.


VOLUME III. — (Ga)

Sk. Aryâniṣthatan Bhagavan-jñâna-vipalana--sûtra ratna ananta nâma mahâyâna-sûtra, tib. Hphags-pa-bcom-ldan-hdas-kyi-ye-çes-rgyas-pahi-mdo-sde-rin-po-che-mthah-yas-pa-mthar-phyin-pa-jes-byia-va-theg-pa-chen pohi mdo འཕགས་པ་བཙོམ་ལྡན་འདས་ཀྱི་ཡེ་ཤེས་རྒྱས་པའི་མདོ་སྡེ་རིན་པོ་ཆེ་མཐའ་ཡས་པ་མཐར་ཕྱིན་པ་ཞེས་བྱ་བ་ཐེག་པ་ཆེན་དོའི་མདོ. Immense joyau », Sûtra de grand véhicule sur la connaissance ou la sagesse développée du vénérable et excellent Buddha. » La salutation est : Adoration au Buddha et à tous les Bodhisattras. Çâkya à Mñan-yod (Sk. Çrâvasti) avec mille deux cent cinquante prêtres. Sujet général : instruction sur la connaissance ou sagesse développée du Buddha.

Dans une ville (imaginaire) appelée « excellente vertu » (Dge-vahi-pha-rol-hgro), un certain maître de maison (Khyim-bdag), diseur de bonne aventure (Phya-mkhan), ayant l’intention d’acquérir des mérites religieux et moraux pour son bonheur à venir, construit, sous la surveillance de Gangpo, un des disciples de Çâkya, une belle maison (Khang-byang), avec une