Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/213

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
195
ANALYSE DU KANDJOUR

Feuilles 230 à 253. — Récit des grands prodiges faits par Çâkya à Çrâvasti en Koçala. Les six docteurs Mu-stegs-can (sk. Tirthika), mécontents de la façon dont ils sont traités par le roi, les officiers, les Brahmanes et le peuple en général, qui se montrent tous très favorables à Gautama et à ses sectateurs, tellement qu’il réussissent à peine à gagner leur vie, s’efforcent de rivaliser avec Gautama en faisant des prodiges qui témoignent de leur habileté et de leur force. Ils sont défaits : de honte, quelques-uns mettent fin à leur existence, d’autres se retirent dans les montagnes au nord de l’Inde. — (Feuille 248.) Grand et universel étonnement causé par les miracles de Gautama : applaudissements qu’ils excitent.

Feuilles 253 à 307. — Histoire de Bskyed-pa, roi dans le Lus-Hphags (sk. Videha) et autres contes rapportés par Çâkya : — intrigues politiques. — Histoire ultérieure des six docteurs sus-mentionnés.

Feuille 276. — Histoire de Sman-Chen, fils de Gang-po, de la ville de Purnakacha, dans une contrée montagneuse.

Feuilles 321 à 325. — Ço-Çum-Pa, femme rusée. Histoires ingénieuses d’adresse féminine. (Feuille 326.) Mention de la rivière Hbal-gumata sur les bords de laquelle les prêtres de Çâkya faisaient habituellement leurs exercices.

Feuille 326. — Çâkya dans le parc du Nyagrodha (près Ser-skya. sk. Kapila). Gautamî avec cinq cents autres femmes de race Çâkya, se rend près de Çâkya et lui demande de les recevoir dans l’ordre religieux. Il refuse et les engage à rester dans l’état séculier en portant des habits bien propres. Elles ne renoncent pourtant pas ; elles le suivent dans son voyage à travers le pays de Brija jusqu’à Nadika. Elles renouvellent leur demande à plusieurs reprises. À la fin, à la prière de Kun-dgah-vo (sk. Ananda), il leur permet d’adopter la vie religieuse. — Plusieurs règles et instructions relatives à l’ordre des nonnes. — Plusieurs histoires de ces femmes, arrivées pour la plupart à Mñan-yod (sk. Çrâvasti).

Feuilles 488 à 524. — Histoire de Padma-Sñing-po, célèbre Brahmane, à Hdod-pa-hthun-pa en Koçala ; répétition de ce qui se trouve dans le deuxième volume (Kha) du Dulva (feuille 155 à 192) et dont on a donné ci-dessus le résumé[1].

  1. Voir ci-dessus pp. 36-37. (L. F.)