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ANALYSE DU KANDJOUR

« Action de causer des divisions parmi les prêtres. » — Efforts de Lhas-byin pour entraîner les disciples de Çâkya dans son parti.

Feuille 34. — Çâkya visite Kauçambhi et s’installe dans le Gdangs-can-gyi kun-dgah-ra-va (sk. Ghoṣavatyârâma). — Histoires de mécontentement. — Les disciples de Çâkya, parce qu’ils sont de différentes tribus, familles, maisons etc., sont assimilés à un ramassis de feuilles de toute espèce tombées des arbres pendant l’automne et emportées ensemble par le vent.

Feuilles 57-61. — On prétend que les prêtres de Çâkya ont tant d’habits que, pour chaque occupation ils font usage d’un costume différent, et qu’ils prennent tant de temps pour s’habiller et se déshabiller qu’à peine leur en reste-t-il pour lire et étudier. Défense leur est faite d’avoir plus d’habits ou de vêtements qu’il n’est nécessaire. Règles diverses relatives au luxe des vêtements et des autres objets nécessaires aux prêtres, et aussi règles relatives au port et à l’abandon des vêtements religieux, de même qu’à l’action de les déposer en quelque lieu.

Feuilles 93 à 143. — Règles relatives au lavage des habits. — Relation de plusieurs histoires de la malpropreté des prêtres. — Naissance de Çâkya — Correspondance entre Gsal-Rgyal, roi de Koçala, et Zas-Gtsang, père de Çâkya.

Feuille 102. — Lettre de Zas-Gtsang à Çâkya ; sa vie ; — il est invité ; — il visite son père. — Dialogue (versifié) entre eux.

Folio 110-111. — Description de la manière dont la race Çâkya adopta le bouddhisme[1].

Feuille 131. — Comment cinq cents parents de Çâkya expriment leur enthousiasme, leur dévotion et leur joie quand ils reçoivent l’enseignement religieux.

Du folio 375 au 431, qui finit le volume, il y a plusieurs histoires sur l’action d’amasser ou d’entasser des provisions ; sur le mensonge et la fausseté ; sur l’action de mépriser les autres et de les tourner en ridicule.

  1. Répétition de ce qui a été dit ci-dessus vol. IV. (Voir p. 51 ci-dessus, note 1). (L. F.)