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ANALYSE DU KANDJOUR

particulier le grand établissement qui lui fut donné à Çrâvasti en Koçala par un riche propriétaire[1]. — Diverses règles et instructions relatives à la discipline religieuse.

XVI. Feuille 365-418. — Le Rtsod-paki Gji sur les disputes et querelles de moines ; — on en cite plusieurs exemples avec les détails.

XVII. Feuilles 418-478. — La fin du volume est le Dge-hdun-dvyen pahi Gj̈i, l’action de causer des divisions parmi les prêtres (tel est du moins le sujet général indiqué feuille 418 ; mais on n’y trouve rien de pareil). Feuilles 418-410. — Indication des noms des personnes dont l’histoire va être rapportée. Noms de plusieurs monarques universels (Cakravartins) fabuleux de l’Inde ancienne.

Feuilles 419-446 — Maugalyana raconte l’histoire (fabuleuse) de la race Çâkya. Dans quelles circonstances fut fait ce récit (Çâkya étant une fois dans le Nyagrodha-Vihar près Kapila-vastu, les habitants de cette ville qui étaient de race Çâkya, désireux de connaître l’origine et l’histoire de leur nation, vont le trouver en grand nombre, et le prient de leur apprendre l’histoire de leur origine, afin qu’ils puissent communiquer leurs connaissances à d’autres. Çâkya charge Maugalyana, un de ses principaux disciples, de leur dire leur origine de manière à les instruire, et lui-même s’endort pendant le récit). Maugalyana interpelle les habitants de Kapila-vastu par ces mots : « Descendants de Gautama ! (tib. Gautama-dag) » et commence son récit en leur disant comment le monde fut renouvelé après sa précédente destruction ; — comment les êtres animés furent successivement produits ; l’origine et les causes des différentes espèces, sexes, couleurs, qualités ; — leur dégénération ; — l’origine de la propriété, des lois, de la magistrature, de la monarchie universelle, la série de ceux qui l’ont détenue jusqu’au temps de Sengehi-hGram, le grand-père de Çâkya. — Ici finit le récit de MaugalyanaÇâkya l’approuve et recommande aux auditeurs d’en bien garder le souvenir.

Le reste du volume (folio 446-478) contient les détails de la naissance et de l’éducation de Çâkya. — Ses perfections physiques et intellectuelles ; ses

  1. Ce riche propriétaire est Anâthapindada et l’établissement qu’il donne à Çâkya est Jetavana. Ces noms, qui reviennent à chaque instant dans le Kandjour, sont maintenant parfaitement connus. (L. F.)