accouche de trente-deux œufs, desquels sortent trente-deux jeunes garçons ; — leurs aventures ; — ils sont détruits par le roi de Koçala et leurs têtes sont envoyées dans un panier à Sa-ga-ma leur mère.
Feuille 129 à 131. Leçon de Çâkya au roi de Koçala à ce sujet. Çâkya raconte les mérites religieux et moraux acquis par Sa-ga-ma dans le passé et aussi les démérites de ses trente-deux fils ; il en fait l’application.
Feuille 133. — Histoire de Ri-dags-mo, astrologue. — Ses pronostics mal fondés ; — il devient disciple de Çâkya ; — l’absurdité de ses prédictions astrologiques lui est démontrée.
Feuille 135. — Sa-ga-ma à Çrâvasti invite et héberge Çâkya avec sa suite. Entre autres présents, elle lui offre quelques pièces d’étoffe en coton pour les moines et les nonnes (ou pour les religieux de l’un et de l’autre sexe) afin qu’ils se fassent des costumes de bain, car elle a appris qu’ils se baignaient nus. Çâkya à Yangs-jpa-can ; il recommande à ses disciples de tenir leur literie et leurs vêtements bien propres et de faire un emploi convenable des objets qui leur sont offerts par leurs sectateurs ou auditeurs croyants.
Feuille 141. — Recommandation leur est faite de tenir leurs matelas (ou ce qui leur sert pour se coucher et s’asseoir) bien propres ; — abus, restrictions. — Gale, lèpre ; — comment traiter les prêtres infectés par ces maladies.
Feuille 143. — Quelle sorte de vêtements Çâkya permet à ses disciples. — Quelques-uns désirent porter tels et tels habits, de telles et telles couleurs, avoir (les turbans ; d’autres veulent aller nus. Çâkya leur expose l’inconvenance et l’indécence de ce dernier système et l’interdit absolument ; puis, les tançant, il ajoute que tel et tel costume ou la nudité sont le signe caractéristique d’un Mu-stegs-can (Tîrthika).
Feuilles 143-147. — Conte moral sur l’impudicité ; plusieurs prohibitions relatives à la tenue des prêtres ; — les présents doivent être partagés entre eux d’une manière égale ; — exceptions ; — diverses impostures commises.
Folios 147-152. — Histoire de deux moines inconsidérés : comment ils furent séduits par un certain Ñe-Dgah (sk. Upa-nanda), dont le caractère est expliqué par un conte moral dans lequel le niais et le rusé ou l’imposteur sont caractérisés.
Feuille 153. — Autres histoires d’impostures de Upa-nanda.
Feuille 162. — Mort de Ñe-Dgah (sk. Upa-nanda), ses immenses