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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Feuilles 10-19. — Çâkya dans le parc voisin de Çrâvastî. — Il est question de drogues[1] extraites des racines, tiges, feuilles, fleurs, fruits ou noix, jus ou sèves et gommes de certaines plantes ou de certains arbres. — Noix d’un goût âcre, comme celle de l’arbre Amra, de l’Arura, du Skyurura, du Parura. — Espèces de sel. — Histoire de maladies ou affections spéciales. — Quelle sorte de remèdes les médecins prescrivaient pour chaque maladie : — Comment Çâkya autorisa l’emploi de ces médicaments. Çâkya donne à ses disciples la permission d’avoir toujours avec eux une certaine quantité de médicaments (préalablement consacrés ou bénits). Circonstances dans lesquelles cette permission fut donnée. — Médicaments à employer chaque jour, dans une certaine partie de la journée, pendant sept jours, pendant toute la durée de la vie ; règles à observer dans le boire et dans le manger. — (Feuille 15). Remèdes pour les yeux. — Histoire d’un fou. — Histoire de certaine nourriture ou viande dont les disciples de Çâkya avaient fait usage en temps de famine. — Il interdit de semblables pratiques.

Feuille 19. — Çâkya se rend de Kâçi à Vârânasi. — Histoire de la femme d’un tribun (chef) de cette localité. — Piété et mérites moraux antérieurs de cette femme.

Feuille 27. — Le roi de Magadha (Çrenika Bimbasâra) rend visite à Çâkya dans un parc près de Râjagṛha et le prie d’accepter son hospitalité pour trois mois pendant lesquels il subviendra à tous ses besoins et à ceux de sa suite[2].

Feuille 30. — Histoire d’un prêtre atteint d’hémorroïdes. — Ton hautain et malveillant du médecin du roi à l’égard de ce personnage, quoique le roi l’eût envoyé vers lui pour le soigner ; il traite en outre Çâkya de « fils d’esclave ». Sa punition.

Feuille 33-34. — Noms de six villes remarquables ou capitales[3] dans l’Inde centrale, savoir :

  1. C’est ici que commence la section VI qui est celle des médicaments. L’observation faite par Csoma qu’il n’en est presque jamais question dans ce volume est juste ; et cela peut être attribué en partie à un défaut d’ordre dans la compilation tibétaine. Mais le texte revient souvent à des cas de maladie qui appartiennent bien au sujet. (L. F.)
  2. Ce genre d’invitation trimestrielle fait au Buddha et à sa suite par un roi ou un grand personnage est très fréquente dans le Kandjour. (L. F.)
  3. Il est aussi très souvent question des six villes, soit qu’on les énumère, soit qu’on ne les énumère pas. (L. F.)